Le deuxième étage de la fusée Android O est largué.
Accessible en version alpha depuis le mois de mars, l’OS est officiellement passé en bêta ce mercredi à l’occasion de la Google I/O.
Des images système sont disponibles pour les Nexus 5X, Nexus 6P et Nexus Player, ainsi que les Pixel, Pixel XL et Pixel C.
Sur le volet expérience utilisateur, les notifications évoluent avec la prise en charge des « badges », déjà d’actualité depuis plusieurs années sur iOS.
Ces « badges » s’affichent – dans les lanceurs compatibles – sur les icônes des applications pour lesquelles des notifications sont en attente. Un appui long permet d’avoir un aperçu de l’ensemble de ces notifications, sans passer par la zone située en haut de l’écran.
Du côté des développeurs, on pourra créer des « canaux » regroupant différents types de notifications ; relatives, par exemple, à plusieurs groupes de discussion sur une app de messagerie instantanée.
Android O offre aussi la possibilité de « suspendre » des notifications tout en leur laissant le même niveau de priorité lorsqu’elles réapparaissent. Les développeurs pourront par ailleurs définir des couleurs d’arrière-plan pour ces notifications et déterminée si elles sont effacées par une application ou par l’utilisateur.
Android O, c’est aussi l’intégration, au niveau des applications, de la technologie de complétion automatique aujourd’hui exploitée sur le navigateur Chrome. L’idée est de simplifier, entre autres, le paramétrage des appareils et d’apporter la synchronisation des mots de passe.
Du nouveau également au niveau du « Picture-in-Picture ». Il s’agit en fait d’un portage de la techno d’incrustation aujourd’hui disponible sur Android TV. Elle s’enclenche lors de l’appui sur le bouton « Home », à condition que l’application au premier plan soit compatible. On commence avec Duo et YouTube, qui pourront donc être réduits à une fenêtre flottante.
Android TV, justement, bénéficie d’un écran d’accueil retravaillé, organisé en rangées correspondant à des « chaînes » où sont regroupées les « programmes » associés à une application donnée.
Google communique aussi sur ses avancées dans le domaine de l’apprentissage automatique, traduites par un dispositif de sélection de texte « intelligente » basé sur la reconnaissance d’éléments tels que les URL, les numéros de téléphone et les adresses e-mail.
Sous le capot, la gestion des apps gagne en souplesse. Chacune peut notamment avoir son quota de cache alloué, appeler des polices de caractères depuis d’autres applis et ajouter, sur l’écran d’accueil, des raccourcis qui lanceront des tâches particulières.
École un démarrage plus rapide (temps de boot divisé par deux sur le Pixel), Google souligne aussi l’exécution « plus fluide » des applications. L’intégration, dans le cadre de l’initiative TensorFlow Lite, d’intelligence artificielle à même l’appareil, participe de cette stratégie, au même titre que les limites imposées sur la collecte des informations de géolocalisation en arrière-plan.
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