Android s’ouvre aux processeurs Intel Atom
L’association fonctionnelle d’Android et des processeurs Atom d’Intel dans les terminaux mobiles sera bientôt une réalité. Au détriment de Microsoft, Paul Otellini, P-DG du fondeur américain, a confirmé un partenariat avec Google.
Lors de rencontres de développeurs organisées par ses soins à San Francisco, Intel a fait part d’une alliance stratégique nouée avec Google. Jusqu’à présent cantonné aux architectures ARM, Android sera progressivement adapté aux processeurs Atom. Microsoft est prévenu.
Depuis quelques années déjà, des communautés de développeurs indépendants oeuvrent au portage tant espéré de l’OS de Google. Paul Otellini, le P-DG d’Intel, brise le tabou et annonce une compatibilité quasi intégrale dans les mois à venir.
« Cette collaboration va offrir au marché du mobile de nouvelles opportunités, avec de nouvelles expériences à la clé pour les utilisateurs« , prétend-il.
Au programme : la prise en charge de fonctions de bas niveau jusqu’au coeur du noyau d’Android Gingerbread et ultérieurs : gestion mémoire, accélération matérielle, économies d’énergie.
Sur ce dernier point, les vues des deux parties signataires concordent. Le logiciel, dans l’absolu plus évolutif que les semi-conducteurs, devrait effectuer la transition sans heurts. Mais Intel promet de « faire tous les efforts » pour accélérer le processus.
Ainsi, son architecture Saltwell, prévue pour l’année 2012, introduira les prémices d’un successeur dénommé Haswell et dont le fait de gloire réside en une consommation énergétique jusqu’à 20 fois moindre.
De quoi ouvrir la voie à Airmont et sa gravure en 14 nanomètres, pour une autonomie prolongée des terminaux mobiles.
Intel pourrait d’ailleurs exploiter le rachat par Google de Motorola Mobility pour contribuer au développement d’un smartphone co-brandé, voire d’une tablette, à l’image du prototype Honeycomb présenté pour l’occasion, en situation de communication sans fil.