Après avoir publié la bêta d’Android Studio 2.0 fin novembre 2015 (présentée auparavant à l’occasion de l’Android Developer Summit), Google libère maintenant sa version finale et stable.
Toujours basée sur IntelliJ IDEA (ensemble d’outils destinés au développement logiciel), elle est disponible gratuitement.
C’est le 16 mai 2013, à l’occasion de la conférence développeurs Google I/O, que la firme de Mountain View présentait la toute première déclinaison de son environnement de développement d’applications Android.
Android Studio était né, même s’il a fallu ensuite attendre décembre 2014 pour que soit publiée sa toute première version stable avec la mouture 1.0.
Pour rappel, à l’image d’Eclipse, Android Studio est un environnement de développement d’applications Android, ce qui englobe les terminaux mobiles (smartphones et tablettes), Android Auto, Android Wear et Android TV.
Le framework inclut une suite d’outils tels qu’un éditeur de code, des outils d’analyse de celui-ci, des émulateurs…
Dans un billet de blog annonçant cette mouture stable 2.0, Google précise que cette nouvelle version bénéficie du support des dernières versions d’Android et de Google Play Services. Le support de toutes les dernières API est aussi au rendez-vous.
Ce qui fait dire à Google que « si vous développez pour Android, vous devriez utiliser Android 2.0 ».
Au coeur des nouveautés figure Instant Run. Cette fonctionnalité permet de voir rapidement l’effet de modifications dans le code source de l’application sur l’un des émulateurs ou bien directement sur un terminal Android physique. Elle nécessite une extension dans le projet.
Après avoir compilé, packagé et installé l’application, le développeur peut modifier le code source ou les ressources avant d’effectuer un Run qui déploie automatiquement et directement les changements dans l’application.
L’opération est très rapide puisqu’il est question d’une à deux secondes avant de voir le résultat dans le fonctionnement de l’application.
Avec cette build d’Android Studio, le déploiement est lui-même de 2 à 5 fois plus rapide.
Figurent aussi de nouveaux émulateurs en phase avec les terminaux mobiles actuels, prenant notamment avantage des processeurs à plusieurs coeurs. Ils sont annoncés comme plus véloces (3 fois plus) que n’importe quel terminal physique, avec une meilleure allocation des ressources.
Le nouveau profiler de GPU (Graphical Processor Unit) est aussi névralgique dans Android Studio 2.0. Cet outil très puissant permet de débugger le code d’applications de type jeux vidéo exploitant l’API OpenGL ES (Open Graphics Library for Embedded System) ou bien l’accélération matérielle avec la solution graphique du SoC (System on Chip).
Le code de l’application finalisé, le développeur pourra se tourner vers Cloud Test Lab. Via le cloud de Google, il peut en effet tester son application sur la vaste flotte d’appareils Android physiques de Google.
(Crédit photo : @Google)
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