Alors que Frédéric Mitterrand estimait il y a quelques jours que l’accord signé entre Google Books et les organisations américaines représentant les ayants droit dans le secteur de l’édition, à savoir l’Authors Guild et l’Association of American Publishers (AAP), en octobre 2008, « est une menace pour diversité culturelle », Angela Merkel rejoint les positions du ministre français de la Culture : la chancelière allemande a vivement critiqué les projet du service de numérisation de Google.
Elle estime en effet que la volonté de Google Books d’ériger la plus importante bibliothèque numérique du monde entraîne, de la part du service de numérisation, une violation des droits d’auteurs et de la propriété intellectuelle. Inquiète, Angel Merkel appelle à une coopération sur le plan international afin de s’assurer que les droits d’auteurs sont bien protégés et de veiller à ce que Google Books n’y portent pas atteinte dans sa volonté de numériser les ouvrages protégés.
« Le gouvernement allemand a une position claire: les droits d’auteur doivent être protégés sur internet », a-t-elle déclaré dans une vidéo. « C’est pourquoi nous rejetons la numérisation de livres sans protection du droit d’auteur, comme le fait Google. Le gouvernement pèse de tout son poids pour défendre les écrivains en Allemagne ».
L’Allemagne rejoint ainsi officiellement le concert de voix qui s’élève contre le projet mené par Google Books. Le service de numérisation du géant de l’Internet est aujourd’hui en procès contre les éditions françaises La Martinière et le SNE (Syndicat National de l’Edition française) qui l’accusent d’avoir, sans autorisation des ayants droit, numérisé, conservé et proposé ensuite sur son service Web des ouvrages encore soumis au droit d’auteur, et disponibles dans les bibliothèques américaines avec lesquelles Google a conclu des accords de numérisation.
En outre, le 9 novembre prochain, la justice américaine examinera la validité de l’accord conclu en 2008 entre Google et le monde de l’édition littéraire outre-Atlantique. La firme de Mountain View propose de verser 125 millions de dollars, d’instaurer un registre permettant aux professionnels de l’édition de gérer les copyrights en cas d’exploitation sur son moteur de recherche de livres et surtout de partager les revenus publicitaires tirés de la consultation en ligne des ouvrages via Google Book Search.
Par ailleurs, pour rassurer l’Union européenne, elle aussi méfiante à l’égard des libertés que pourrait prendre Google Books concernant le respect du droit d’auteur, Google s’est engagé sur le fait que les livres publiés et toujours commercialisés en Europe ne pourront être vendus aux Etats-Unis sous forme électronique qu’avec “l’autorisation expresse des ayants droit”.
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