Et un acteur de plus sur le marché des annuaires de proximité en France. Après Pagesjaunes, Google Maps/Google Local, Yahoo Local, Brozengo dédié aux bonnes affaires, voici un nouveau challenger : Locallife.
Apparu en 1999 au Royaume-Uni, le service en ligne appartient toujours à ses fondateurs – Michael Weingarten et Tony Martin – qui auraient investi 3 millions d’euros dans l’affaire. En 2007, Locallife Ltd s’est lancée dans une stratégie d’internationalisation. Après les Etats-Unis et la Nouvelle-Zélande, elle s’attaque aujourd’hui à la France. L’année prochaine, ce sera au tour de l’Allemagne ou de l’Espagne.
Contrairement à la plupart de ses concurrents, Locallife est plutôt positionné comme un annuaire plutôt qu’un moteur de recherche. L’utilisateur est incité à parcourir le site à travers une arborescence, plutôt qu’en entrant quelques mots-clés dans un onglet de recherche (celui-ci existe, mais n’est pas mis en avant sur la page d’accueil).
L’internaute est invité à plutôt entrer son code postal ou le nom de sa ville, puis à choisir parmi neuf catégories : « Communauté », « Actualité, Voyage et Météo », « Shopping », « Maison et famille », « Affaires et finances », « Santé et beauté », « éducation », « Divertissement », « Sport et loisirs ». Puis à choisir une sous-catégorie et encore une autre.
« Résultat, sur Locallife, vous ne pouvez pas obtenir une adresse qui ne soit pas sur votre zone géographique », assure Laurent Wattez, directeur commercial de Locallife.fr.
Le design du site, très dépouillé, et cette navigation par arborescence, fortement « recommandée », ne sont pas sans rappeler les prémices du Web. Une impression renforcée par l’absence de carte sur ce site, alors que ceux de tous ses concurrents en regorgent…Autre singularité : « sur Locallife, il n’y a ni pop-up, ni bandeau publicitaire », fait remarquer Laurent Wattez.
Bientôt des franchisés Locallife ?
La France a été découpée en 384 zones de proximité (contre 300 pour le Royaume-Uni, par exemple) et les entreprises, associations et administrations réparties en 2000 catégories.
« Nous en sommes à notre neuvième mois d’activité en France et nous avons déjà mis en fiche trois millions d’entreprises en France, sur les six millions et demi recensée par l’Insee, assure Laurent Wattez. « De toute façon, l’Insee assure que sur ces six millions et demi d’entreprises, trois millions sont des entreprises ‘dormantes ».
Très classiquement, Locallife propose aux commerces d’établir un lien – moyennant rétribution – de son annuaire vers leurs sites. Et aux sociétés et magasins qui ne possèdent pas encore de site, il propose de leur en créer un (payant, bien sur, si l’on veut plus qu’une simple page de présentation).
La surprise vient plutôt du réseau de franchises que Locallife veut mettre en place en France. « Pour 25 000 à 50 000 euros, vous pouvez acheter l’exclusivité de proposer les services de Locallife sur une de nos 384 zones de proximité », explique Laurent Wattez. Ce prix comporte la formation aux outils et à l’approche commerciale de Locallife pour proposer l’ensemble de ses services.
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