Anonymous met hors-service le site de Vivendi
Les autorités américaines étant restées insensibles à l’ultimatum lancé à leur encontre, suite à la fermeture du service MegaUpload, les Anonymous ont mis leurs menaces à exécution et s’en sont pris au site Internet de Vivendi.
Le site officiel de Vivendi (maison-mère d’Universal) est actuellement indisponible, des suites d’attaques qu’ont perpétrées à son encontre les cyber-activistes d’Anonymous.
En guise de représailles à la fermeture de MegaUpload, les pirates ont mis à exécution des menaces suite à l’annonce d’un ultimatum de 72 heures adressé aux autorités américaines.
Ces dernières, priées de faire marche arrière jusqu’à ordonner la réouverture du site en question, sont restées sourdes à l’appel, entérinant leur décision initiale, prise le 19 janvier dernier.
Le délai expiré, les Anonymous ont exploité une brèche dans les serveurs de Vivendi pour s’y introduire et modifier une page d’accueil sur laquelle a figuré, un quart d’heure durant, un message évocateur qui faisait état d’un « acte de censure et de haute trahison envers l’esprit d’Internet. »
Un tel affront, s’il s’avère représentatif d’un échauffement des esprits, demeure sans commune mesure avec l’opération menée ce 22 janvier contre Sony, autre major hautement impliquée dans l’affaire MegaUpload.
Une grande partie de la bibliothèque musicale du groupe nippon s’est retrouvée semée aux quatre vents, accessible plusieurs heures d’affilée via les réseaux BitTorrent.
L’émergence concomitante d’un site dédié à l’information communautaire et au recensement des prochains événements en faveur de ladite « neutralité du Net » laisse d’autant plus augurer de nouvelles escarmouches ponctuées des échauffourées qui pourraient survenir à ces occasions.
Nombre des représentants du stockage et de « liens partagés » ont adopté des résolutions préventives.
Si RapidShare se montre imperméable à cet égard, d’autres acteurs tels que FileSonic ont limité leur catalogue de liens et jeté un dévolu sur un contrôle accru des téléversements à destination de sa plate-forme.
En parallèle, l’attaque des réseaux sociaux, un temps pressentie, n’aura été que feu de paille, faisant l’objet de multiples démentis.
Le site vivendi.com à 12h43, ce lundi 23 janvier :