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Anti-spam : la Mibox V3 de MailinBlack se synchronise avec les annuaires LDAP

MailinBlack, du nom d’un éditeur français spécialisé dans la lutte anti-spam, a récemment fait évoluer sa solution phare basée sur le principe d’authentification de l’expéditeur (voir encadré).

Pour l’essentiel, la Mibox de 3e génération s’enrichit de la possibilité de synchroniser la solution avec les annuaires LDAP et Active Directory de Microsoft, de la personnalisation totale de la demande d’authentification des expéditeurs de mail, et d’une disponibilité permanente du service de messagerie en cas de défaillance de la Mibox.

Selon Régis Novi, l’un des quatre cofondateurs de MailinBlack en charge du marketing (que Vnunet avait interviewé en vidéo blog fin 2006), l’efficacité de MailinBlack n’est plus à démontrer. Le taux de renouvellement des licences serait proche des 100 %. Néanmoins, la solution ne cesse d’évoluer pour répondre toujours plus finement aux besoins des clients. La synchronisation avec LDAP permet notamment de prendre en charge les modifications apportées dans les annuaires de l’entreprise. Comme le transfert d’un compte à l’autre, par exemple. « Sauf la gestion des alias, qui nécessite une validation humaine », précise notre interlocuteur.

D’autre part, les textes et logos de la demande d’authentification, l’espace privatif des utilisateurs et le rapport d’activité des mails stoppés sont désormais intégralement paramétrables. « La présence de notre logo gênait certains clients qui estimaient que nous nous faisions de la publicité sur leur dos », raconte Régis Novi. « Aujourd’hui, ils ont la possibilité de concevoir leur demande d’authentification comme ils l’entendent. »

En phase de levée de fonds

Enfin, MailinBlack introduit la notion de haute disponibilité du service de messagerie (Fail Over Service) en proposant un serveur redondant qui prend le relais en cas de défaillance de la Mibox principale. Cela permet au utilisateurs de continuer à recevoir leurs e-mails mais sans le service de filtrage de spam. Un inconvénient qui devrait être corrigé dans une prochaine version.

Fort d’une technologie que le marché commence à reconnaître, MailinBlack est en pleine phase de développement. La société a multiplié par quatre son chiffre d’affaires entre 2005 et 2006 et est passée de 6 personnes à 21. Cinq recrutements sont en cours. Basé à Marseille, l’éditeur a ouvert deux bureaux à Paris et Lyon. L’heure de l’internationalisation a sonné et MailinBlack prévoit de s’implanter à Londres et Munich avant l’été.

Son capital doit passer dans les prochaines semaines de 76 500 euros à 500 000 euros. Et un tour de table est en cours auprès des investisseurs afin d’assurer son développement. « Le cap de l’évangélisation passé, notre stratégie tient dans un développement marketing rapide afin de gagner une part significative du marché et s’adosser à un acteur de poids », explique Régis Novi. L’idée est donc d’atteindre une notoriété et une respectabilité qui valide la technologie de MailinBlack afin d’être en position de pouvoir lutter contre une concurrence qui va s’intensifier.

Une solution grand public d’ici la fin de l’année

Car, même si « en termes technologiques, le marché est vierge pour nous « , les concurrents de MailinBlack restent les sociétés de sécurité historiquement implantées comme Symantec ou MacAfee qui possèdent des moyens de développement technologiques et marketing autrement plus puissants que ceux de la start-up française. Qu’importe. MailinBlack compte bien poursuivre ses développements technologiques, lesquels nécessitent l’appuient de « deux à trois projets puissants en termes commerciaux ».

Régis Novi ne nous en dira pas plus sur ces projets. Lesquels visent à mettre un terme aux dernières réticences, notamment politiques, de certaines grandes entreprises toujours méfiantes face à l’arrivée de nouveaux entrants. MailinBlack devrait par ailleurs lancer une solution grand public avec des fonctions limitées avant la fin de l’année.

MalingBlack, une solution anti spam « intelligente »
La solution MailingBlack garantit un filtrage à 100 % tout en évitant les risques de faux positifs (les vrais e-mails considérés comme du spam). « Les entreprises acceptent le spam mais pas les faux positifs », considère Régis Novi, directeur marketing et l’un des quatre co-fondateurs de la société en 2003. Cette solution repose sur un système d’authentification de l’expéditeur, soit en amont lors de la mise en place de la solution, soit au coup par coup à chaque envoi de mail d’un expéditeur non répertorié.

Dans ce cas, MailinBlack renvoie une demande d’authentification à l’expéditeur pour valider l’envoi du mail et l’intégrer à la liste des expéditeurs connus. « Cela permet de filtrer les e-mails envoyés par les robots propres aux méthodes des spammeurs », soutien Régis Novi. Souple et simple à gérer, MailinBlack dispose de nombreuses options comme la validation de réception des listes de diffusion et leur distribution au sein des boîtes électroniques de l’entreprise, la répudiation d’un expéditeur ou encore la récupération d’un e-mail stoppé (avec ou sans authentification).

MailinBlack est accompagné de l’antivirus BitDefender, qui permet de repérer la présence des codes malicieux afin de bloquer les courriels infectés sans demande d’authentification. « Nous ne mettons pas en avant BitDefender car ce n’est pas notre métier mais l’anti-virus est indispensable pour lutter contre le phénomène d’usurpation d’identité », explique le directeur marketing.

La solution est proposée en version appliance via un serveur IBM (MailinBlack est Advanced Partner d’IBM) ou en mode ASP. La Mibox, en fait un serveur doté de l’OS et de la solution anti-spam de MailinBlack, vient se placer en amont du réseau de l’entreprise et sert de passerelle avec le serveur de messagerie. L’administrateur dispose alors de tous les droits d’administration de la « boîte ». Le mode ASP est une protection externalisée sur les serveurs de MailinBlack qui récupère et renvoie les flux de messagerie des entreprises clientes.

La solution est proposée sous forme de licence à 3 ou 5 ans. Les tarifs tournent autour de 30 euros (HT) par compte (une adresse principale et 6 alias) et par an (avec des tarifs sur devis au delà de 200 comptes). Plus les coûts de l’appliance (1 420 euros) et les frais d’installation (300 euros). Basé à Marseille, l’éditeur compte plusieurs conseils régionaux comme clients mais aussi des entreprises comme RFO, Tarsus, Aptis, Gerflor ou Cegedim.

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