Anti-virus : les éditeurs apprécient plus ou moins le « test crash » ESIEA – iAwacs
Enquête ITespresso.fr : la parole est aux sept éditeurs anti-virus concernés par le concours de désactivation ESIEA – iAwacs. Du moins à ceux qui acceptent de réagir.
Les ténors du marché refusent de commenter « faute d’informations »
Du côté des branches françaises de McAfee ou de Symantec, on ne préfère pas faire de commentaires.
Même ligne de défense pour les ténors du marché : on n’a pas été informé du test, on n’a pas reçu le protocole et la méthodologie n’est pas précise.
Quant à ESET/Nod32 et AVG, nous n’avons eu de réponses de leur part dans la journée de mercredi.
Pour G Data, nous reprendrons les informations du site LePoint.fr car l’éditeur n’a pas répondu à notre propre demande de précisions.
« Effectivement, il y a bien eu des processus de désactivation relevés », selon un « porte-parole ».
« Ils sont réalisables et efficaces, mais il est important de noter que le protocole de test est spécifique (…) Il s’agissait de manipulations physiques sur la machine., peut-on lire en guise de témoignage.
Toujours sur le site de l’hebdomadaire, le représentant de G Data précise prolonge les réflexions de Kasperky : « À moins de laisser sa porte ouverte et son ordinateur allumé sur un compte d’administrateur, on ne peut pas arriver à une telle situation aussi rapidement. » « Ce serait possible de le faire de l’extérieur, mais ce serait beaucoup plus long. »
A travers ce panel de témoignages, il ressort que le test ESIEA – iAwacs a visiblement touché quelque chose de sensible dans le secteur. Reste à faire le tri entre le grain et l’ivraie.