« Le numérique représente un gisement d’emplois considérable et l’Europe ne peut pas rester inerte face à Google ».
Ainsi la délégation socialiste française au Parlement européen salue-t-elle l’initiative de Bruxelles, qui vient d’adresser au groupe Internet américain une « communication des griefs » l’accusant d’avoir abusé de sa position dominante sur la recherche en ligne.
Cette plainte formelle pour infraction à la loi antitrust en vigueur dans l’Espace économique européen est une première depuis l’ouverture de l’enquête contre Google en novembre 2010.
Commissaire européenne à la Concurrence, Margrete Vestager craint notamment que la multinationale ait injustement – et systématiquement – favorisé son propre comparateur de prix dans ses pages de résultats de recherche générale. Ce qui entraverait la concurrence tout en portant préjudice aux consommateurs, lesquels « ne verraient pas nécessairement les résultats les plus pertinents en réponse à leurs requêtes ».
C’est cette position que soutiennent les détracteurs de Google. Du côté du syndicat iComp, qui regroupe plusieurs sociétés ayant porté plainte contre le géant américain, on estime que cette communication de griefs « donne à la Commission une bien meilleure position de négociation pour parvenir à un accord sur des mesures correctives ».
Des mesures qui pourraient contraindre Google à transformer son modèle économique. En novembre 2014, les eurodéputés étaient même aller jusqu’à se prononcer symboliquement pour un démantèlement du groupe, avec une scission entre son moteur de recherche et ses autres services commerciaux.
Pour le collectif FairSearch Europe, Bruxelles a fait « un pas significatif pour faire stopper les pratiques anticoncurrentielles de Google », qui, pour mémoire, capte plus de 90 % du marché de la recherche en ligne en Europe.
La firme de Mountain View dispose de 10 semaines pour réagir aux allégations de la Commission européenne et solliciter ensuite une audition formelle. Une amende dont le montant pourrait aller jusqu’à 10 % de son chiffre d’affaires (soit plus de 6 milliards d’euros) pourrait lui être infligée si l’enquête devait confirmer les inquiétudes des autorités.
Une procédure formelle d’examen est lancée en parallèle sur d’éventuelles infractions à la loi antitrust avec Android, aujourd’hui installé sur plus de 80 % des smartphones vendus dans le monde. Il s’agit de déterminer si Google a conclu des accords anticoncurrentiels ou « commis un éventuel abus de position dominante dans le domaine des systèmes d’exploitation applications et services relatifs aux dispositifs mobiles intelligents ».
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