Qualcomm calme le jeu en Chine. Les enjeux sont trop stratégiques.
Le fabricant américain de puces pour terminaux mobiles consent à régler une amende de 975 millions de dollars dans le cadre d’une enquête antitrust.
Depuis 14 mois, les autorités chinoises mènent une enquête portant sur des soupçons d’abus de position dominante.
La Commission nationale pour le développement et la réforme (CNDR) considérait que Qualcomm avait enfreint le droit à la concurrence en vertu d’une loi anti-monopole datant de 2008.
Le groupe high-tech américain, dirigé par Steve Mollenkopf, proposera également des licences pour ses brevets 3G et 4G détenus en Chine.
Il réduira ses prétentions concernant le montant des redevances perçues pour l’exploitation de cette propriété intellectuelle.
Qualcomm sait qu’il vaut mieux trouver un accord raisonnable de licences avec les fabricant locaux de terminaux mobiles qui rechignaient à verser des royalties perçues comme exubérantes.
Pour prendre conscience du poids de la Chine dans le business de Qualcomm, il faut regarder ses résultats financiers de son exercice 2013-2014 (clos fin septembre 2014) : la moitié de son chiffre d’affaires global (26,5 milliards de dollars) est réalisée en Chine.
Selon Strategy Analytics, Qualcomm détient 66% de part de marché des processeurs pour mobiles dans le monde et travaillent avec les plus grands fabricants de smartphones comme Apple et Samsung.
En Chine, le groupe américain travaille avec des firmes comme Lenovo, Huawei, Xiaomi, Meizu ou OnePlus One qui intègrent notamment sa famille de SoC Snapdragon dans leurs gammes de terminaux.
Qualcomm n’est la seule compagnie à se retrouver dans le collimateur des autorités de régulation en Chine : plusieurs dizaines d’entreprises étrangères sont scrutées pour leurs pratiques commerciales jugées abusives, selon Reuters.
(Crédit photo : Shutterstock.com – Droit d’auteur : 360b)
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