Entre Google et l’Union européenne, l’alignement des planètes n’est pas pour tout de suite.
Le groupe Internet vient de faire appel de l’amende de 2,42 milliards d’euros que Bruxelles lui a infligée au mois de juin.
Après plus de six ans d’enquête, la Commission a conclu à un abus de position dominante sur le marché de la recherche en ligne.
Elle estime que Google a favorisé, dans les résultats délivrés par son moteur, son propre service de comparaison de prix, tout en rétrogradant ceux des concurrents.
En raison de cette exposition accentuée, le shopbot Google, exploité dans 13 pays en Europe, aurait vu son trafic démultiplié : par 19 en France ou encore par 45 au Royaume-Uni.
Bruxelles y voit une entrave à la concurrence et à l’innovation empêchant les consommateurs européens de « bénéficier d’un réel choix de services ».
Google a été sommé de mettre, d’ici au 28 septembre, un terme aux pratiques incriminées, sous peine d’astreintes pouvant atteindre 5 % du chiffre d’affaires moyen réalisé quotidiennement au niveau mondial par sa maison mère Alphabet.
La donne a toutefois été bouleversée la semaine passée avec un arrêt par lequel la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a demandé le réexamen d’un appel déposé par un autre groupe américain condamné pour abus de position dominante : Intel.
La firme de Santa Clara avait écopé, en mai 2009, d’un peu plus d’un milliard d’euros d’amende pour avoir, entre octobre 2002 et décembre 2007, proposé des rabais litigieux sur ses processeurs à plusieurs fabricants d’ordinateurs, dans l’optique d’écarter son principal concurrent AMD.
Le jugement avait été confirmé en appel en juin 2014, par le Tribunal de l’Union européenne, auprès duquel se pourvoit justement Google.
D’après Reuters, la Commission européenne tiendra compte de l’arrêt de la CJUE dans le dossier Intel, mais défendra, devant les tribunaux, la sanction prise contre Google. Ce dont se réjouit le collectif FairSearch, qui compte dans ses rangs des exploitants de comparateurs de prix.
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