Antitrust : Google fait des propositions à la Commission européenne
Sous le coup d’une enquête menée par l’UE pour abus de position dominante, Google propose de « régler les quatre grands sujets d’inquiétude ».
Google a livré à la Commission européenne des propositions censées mettre un terme à l’enquête pour abus de position dominante.
Une lettre signée d’Eric Schmidt, Président exécutif de Google, a été envoyée à l’organe exécutif de l’Union européenne à Bruxelles.
Elle comprend une série de mesures censées rectifier le tir.
« Nous avons proposé de régler les quatre grands sujets que la Commission a décrits comme potentiellement porteurs d’inquiétude. Nous allons continuer de travailler étroitement avec la Commission », a déclaré un porte-parole du groupe dans un communiqué.
Le 21 mai, Joaquin Almunia, commissaire européen à la Concurrence, a demandé au groupe Internet de « prendre des mesures » pour écarter ce risque portant sur des domaines comme la recherche, le contenu et la publicité.
Il attendait des réponses dans ce sens début juillet.
Un groupe éclectique de groupes ou de services Internet (Microsoft, des voyagistes en ligne comme Opodo, TripAdvisor ou eDreams, des portails thématiques de recherche comme eJustice.fr, des shopbots comme Twenga…) ont porté 16 plaintes contre le comportement de Google jugé néfaste pour une concurrence saine.
L’ouverture de l’enquête de la Commission européenne remonte à novembre 2010.
La Commission européenne souhaite favoriser la collaboration avec Google.
Mais, en cas de résultats infructueux et si les plaintes se révélaient avérées, Bruxelles est en mesure de fixer une amende allant jusqu’à 10% du chiffre d’affaires global du groupe Internet en cas d’infraction à la réglementation européenne.
Soit 2,9 milliards d’euros pour le cas de Google qui a réalisé en 2011 un CA de 29 milliards d’euros.
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