A l’heure de lever le rideau sur le cru 2013 de ses solutions antivirus, Avira fait du marché des petites entreprises un terrain de conquête prioritaire.
Pour se positionner plus sensiblement sur ce segment porteur dont l’informatique est devenue un moteur de croissance, avec son lot d’enjeux sécuritaires, l’éditeur allemand intègre la dimension du cloud comme garante d’une souplesse dans la protection des postes de travail.
L’offre dans son ensemble adresse surtout les restrictions budgétaires qui pèsent sur les TPE, avec comme objectif de proposer un produit complet, moins onéreux que ceux des « pure players » (Kaspersky, McAfee, Symantec…)
Pour autant, le socle technologique est bien établi. Avira Professional Security 2013 partage en effet de nombreux attributs avec les solutions concurrentes, dont une compatibilité avec Windows 8.
L’une de ses particularités est de protéger également les environnements Unix (Debian, Red Hat Enterprise Linux, SUSE, Solaris).
Si certaines fonctionnalités avancées, comme la détection des intrusions sur les réseaux sans fil et la sécurisation des transactions bancaires, passent à la trappe, Avira évoque « un système de détection plus fiable des menaces« .
L’analyse heuristique y est pour beaucoup.
Axée sur la protection préventive, elle tire son potentiel dans une base de données hébergée, sur des serveurs centraux qui adressent régulièrement des flux de mises à toutes les machines équipées d’une solution Avira.
Cette méthode de diffusion des signatures de virus accélère la détection des éléments malveillants et réduit la charge qui pèse sur le système, consommant moins de bande passante et de ressources processeur.
« C’est un avantage non négligeable pour les détenteurs de netbooks peu puissants« , souligne Avira. La configuration minimale d’installation requiert 512 Mo de mémoire vive (sous Windows XP)… et 150 Mo d’espace disque.
En effet, tout n’est pas externalisé. Les principales composantes résident en local. C’est le cas de l’antiphishing, du détecteur de logiciels espions, du pare-feu bidirectionnel et de l’antispam, qui protège les serveurs de messagerie électronique en POP, IMAP et SMTP.
Le cloud est mis à contribution avec AntiDrive-by, qui contrôle les hyperliens en temps réel, selon leur réputation (statistiques constituées en rapatriant des rapports d’analyse depuis toutes les machines munies d’une solution Avira).
Désormais généralisée sur les solutions antivirus d’entreprise, la console d’administration centralisée est au rendez-vous, dotée d’outils de reporting et d’un système de notifications.
Le support technique est plus limité. Ainsi, l’assistance en 24/7, par téléphone et e-mail, est proposée en option.
Le tarif de base s’élève à 26,30 euros TTC par poste pour un an de protection (39,45 euros pour 2 ans ; 52,60 euros pour 3 ans).
A titre comparatif, l’offre correspondante chez AVG est proposée à 121,99 euros TTC à l’année pour 2 postes (182,50 euros pour deux ans).
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