Top départ pour Uhuru-AM.
Entreprises et administrations peuvent désormais acquérir une licence permettant d’exploiter cette solution de sécurité informatique « made in France » destinée aux serveurs et postes de travail sous Windows ou Linux.
Proposé à des tarifs dégressifs en fonction de la taille du parc à protéger, Uhuru-AM est issu du projet d’antivirus souverain DAVFI (Démonstrateur d’Antivirus Français et Internationaux), financé en partie par le Fonds national pour la Société Numérique (FSN) dans le cadre des Investissements d’avenir.
La phase R&D avait débuté en 2012. Il y a un an, la société Nov’IT, chargée de superviser le développement du projet, avait retenu, pour amorcer le virage commercial, la marque Uhuru. Traduit du swahili, le terme peut signifier « liberté » ou « indépendance ». Une manière de retranscrire les valeurs insufflées par l’initiative DAVFI dans le monde ses solutions propriétaires de sécurité IT.
Emmené par Qosmos (solutions de Network Intelligence), Teclib (développement / intégration d’outils d’inventaire et de gestion de parcs), DNS Research (défense navale) et l’ESIEA (école d’ingénieurs), le consortium porteur du projet avait finalisé le développement pour la partie Android en avril 2014.
Le fruit de ces travaux est aujourd’hui proposé gratuitement pour un usage non commercial. Plus qu’un antivirus, il faut considérer Uhuru Mobile comme un système d’exploitation sécurisé pour smartphones, tablettes (et PC) basé sur Android. Données, SMS et VoIP sont chiffrés en point à point. Le tout est associé à une logithèque d’applications certifiées.
Les développements sur les environnements MS-Windows et GNU/Linux avaient été finalisés en octobre 2014. Il en résulte aujourd’hui un antivirus à destination des administrations, des opérateurs d’importance vitale (OIV), des entreprises et des particuliers.
La commercialisation démarre avec une offre de lancement : les grands comptes (au moins 50 000 postes à protéger) ont jusqu’au 6 mars pour acquérir une licence perpétuelle garantissant des mises à jour sur l’ensemble du cycle de vie d’Uhuru-AM. Les entreprises pourront par la suite s’adresser à Nov’IT ; les administrations, à l’UGAP. Une version gratuite pour les particuliers devrait arriver d’ici à la fin de l’année.
Pour différencier cette offre sur un marché ultra-concurrentiel, Nov’IT met en avant un outil de détection du code malveillant inconnu (référencé dans aucune base de signatures) et « une modélisation mathématique innovante de la notion de comportement malicieux » qui permet de limiter le nombre de mises à jour. A noter également la possibilité de gérer une base supplémentaire de signatures privatives ou partagées.
Crédit photo : Maksim Kabakou – Shutterstock.com
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