LeBonCoin, une place forte du recrutement ?
Selon Antoine Jouteau, 50 000 à 100 000 postes y sont pourvus chaque mois.
Le directeur général du site de petites annonces s’exprimait, ce lundi 9 mai, à l’antenne de RMC/BFMTV, dans le cadre d’une journée « spéciale emploi » coorganisée avec Libération.
Évoquant un volume global de 260 000 annonces, dont environ un tiers pour des postes de commerciaux, il a affirmé : « On est vraiment le reflet de ce qu’est le tissu d’emplois aujourd’hui ».
Le délai moyen entre la publication d’une offre et le recrutement effectif est de 2 semaines. Si bien que certains patrons préfèrent cette option à Pôle emploi, comme l’avait récemment illustré un reportage de France Bleu.
En France, la société mère Schibsted Media Group creuse le filon depuis quelques années déjà. Elle avait par exemple pris, en 2014, une participation au capital de la start-up parisienne Kudoz, qui exploite une application mobile de recrutement pour les cadres – lesquels peuvent postuler sans CV ni lettre de motivation, via leur profil LinkedIn.
L’expérience de recherche d’emploi sur LeBonCoin s’est améliorée en début d’année avec la mise en place d’un système de géolocalisation. Une fonction « Autour de moi », également applicable aux autres types d’annonces (biens de consommation, véhicules, immobilier) permet de recherche dans un rayon de 10 à 200 km.
Plus globalement, comment le numérique, souvent accusé de précariser les salariés, peut-il au contraire rapprocher l’offre de travail de la demande et faciliter l’évolution des carrières ?
Dans cette réflexion, la question des algorithmes est prégnante.
Pour Antoine Jouteau, qui s’est exprimé dans les colonnes de Libération, il y a encore du travail à faire en la matière.
À chacun ses initiatives* : du côté de LinkedIn, on choisi la croissance externe en s’offrant la start-up américaine Bright, qui exploite des algorithmes pour affiner la mise en relation des candidats et des recruteurs.
Chez Monster, on a notamment mis en place un dispositif de ciblage qui assure la diffusion des offres d’emploi sur les fils Twitter des internautes dotés d’un CV professionnel en adéquation avec les profils recherchés.
À plus petite échelle, on peut citer Talent.io, qui applique l’algorithmique au recrutement de développeurs. Ou Adobe, qui a intégré, sur sa plate-forme communautaire Behance, des outils facilitant la prise de contact entre les entreprises et les professionnels de la création graphique.
Des entreprises telles qu’EDF et BNP ont lancé leur propre application de recrutement. D’autres acteurs se positionnent sur des verticales, à l’image de Job Minute pour l’hôtellerie-restauration.
* À voir en complément, l’interview de David Bernard. Le cofondateur d’AssessFirst explique la démarche du recrutement prédictif ou comment calculer la « probabilité de l’épanouissement d’un candidat dans une fonction ».
Crédit photo : Lightspring – Shutterstock.com
Les attaques de phishing utilisant des QR codes frauduleux intégrés dans des documents PDF joints…
Microsoft a amorcé le déploiement de Windows 11 24H2. Passage en revue des nouvelles fonctionnalités…
L'intégration de Copilot dans la suite bureautique s'accélère. Où trouver l'assistant IA et comment l'utiliser…
Microsoft annonce une phase expérimentale pour lancer Recall sur les PC Copilot+. Elle doit commencer…
Comment réduire la taille des mises à jour de Windows 11 ? Microsoft annonce la…
Déjà doté de la sauvegarde automatique, d'un compteur de caractères et de Copilot, Bloc-notes embarque…