Une page se tourne pour API.AI.
L’entreprise californienne, soutenue entre autres par Intel et Motorola Solutions*, tombe dans le giron de Google.
Une acquisition qui fleure l’intelligence artificielle : API.AI est, en l’occurrence, à l’origine d’une technologie de reconnaissance vocale et d’interprétation du langage exploitée commercialement depuis 2014.
Quelque 60 000 développeurs se sont branchés sur les interfaces de programmation associées pour ajouter, dans leurs applications, des « expériences conversationnelles » censées améliorer l’interaction homme-machine.
La jonction est établie avec des services de messagerie comme Skype, Line, Facebook Messenger et Telegram, mais aussi les assistants Alexa et Cortana, respectivement développés par Amazon et Microsoft (confer la liste complète des intégrations).
Pour l’aspect plus concret, la technologie d’API.AI a été intégrée dans des robots, des wearables, des apps mobiles, des voitures ou encore des équipements de la maison connectée. Elle s’appuie sur une « base de connaissances » qui contient des éléments encyclopédiques, mais aussi des informations « temps réel » comme la météo, l’actualité ou les horaires des compagnies aériennes.
L’utilisation est gratuite jusqu’à 6 000 requêtes par mois et sous conditions que tous les « agents conversationnels » développés soient publics. Au-delà, il existe des formules de 111 à 1 124 dollars par mois pour davantage de requêtes et des options de type consulting ou personnalisation des modèles de reconnaissance vocale.
Google ne détaille pas dans quelle mesure des passerelles s’établiront avec API.AI. Mais on perçoit plusieurs segments de son offre qui pourraient en bénéficier. Notamment Google Assistant, cet outil compagnon de la vie quotidienne qui dépasse l’approche Google Now en couplant commandes vocales et contexte d’usage pour affiner les requêtes des utilisateurs. Il propulse l’enceinte connectée Google Home, dévoilée au printemps lors de la Google I/O.
* CrunchBase recense plus de 8 millions de dollars levés en quatre tours de table avec, outre les branches capital-risque d’Intel et de Motorola Solutions, la société japonaise Alpine, spécialisée dans les équipements multimédias pour l’automobile.
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