Avec Apollo Lake, Intel tient sa nouvelle plateforme de SoC (System on Chip) low cost.
Elle succèdera à la plateforme actuelle Braswell, basée sur des cœurs de processeurs à architecture Airmont.
A l’instar de celle-ci, Apollo Lake se destine à des PC miniaturisés, des appareils hybrides (à la fois tablette et laptop), des notebooks, des tablettes et des tout-en-un (AIO pour « All-in-one »). Elle bénéficie d’une finesse de gravure de 14 nm (nanomètres).
Elle hérite de la toute nouvelle microarchitecture de processeurs baptisée Goldmont (contre Airmont pour les plateformes Braswell et Cherry Trail, et Silvermont avant pour Bay Trail) et emprunte les solutions graphiques (9e génération dite « Gen9 ») actuellement utilisée dans les processeurs Skylake.
Intel avance que sa nouvelle microarchitecture sera plus véloce pour les tâches communes, sans toutefois chiffrer le bond en termes de performances.
Quant à la nouvelle solution graphique, elle intègre plus de codecs dans son silicium, ce qui permettra d’user de l’accélération matérielle pour faciliter la lecture de vidéos encodées en 4K avec les codecs HEVC et VP9.
Un plus vaste éventail de mémoires vives supportées permettra aux intégrateurs de diversifier leur offre (avec le support de la DDR4 double canal, de la DDR3L et des LPDDR3/4).
Concernant le volet stockage, Apollo Lake supportera le classique SATA, le PCIe x4 et l’eMMC 5.0. Pour les entrées/sorties, Intel suggère d’utiliser des ports USB au format Type-C.
Si Intel n’a pas encore détaillé techniquement sa nouvelle plate-forme, on peut s’attendre à un maximum de 4 cœurs pour les processeurs des SoC destinés aux appareils grand public et probablement jusqu’à 8 (voire plus) pour les moutures destinées aux communications et à des systèmes embarqués.
Un point d’interrogation subsiste également sur la consommation des SoC Apollo Lake puisque Intel n’a pas donné les enveloppes thermiques (TDP). Toutefois, la firme de Santa Clara assure que sa nouvelle génération permettra d’augmenter l’autonomie.
Intel a préféré partager sa vision des ordinateurs low cost de demain.
Ils seront très fins, ce qui les rendra plus attractifs pour les acheteurs. À cet effet, Intel préconise d’ailleurs l’usage de mémoire de masse de type SSD aux formats M.2 et eMMC plutôt que les traditionnels SSD et disques durs au format 2,5 pouces. La firme se félicite par ailleurs de la compacité des puces Apollo Lake.
Disponibles dès le second semestre 2016 (avec des puces estampillées Celeron et Pentium), les appareils basés sur les Apollo Lake devraient également être très abordables. La très grande intégration de ces SoC devrait permettre, toujours selon Intel, de réduire les BOM (Bill of Materials) entre 5,55 et 7,35 dollars.
Intel en a également profité pour dévoiler des machines dites « reference design » pour tracer la voie à suivre. La firme de Santa Clara met en avant le format Cloudbook (avec des tarifs compris entre 169 et 269 dollars), l’équivalent de Chromebook évoluant sous Windows plutôt que Chrome OS, selon Liliputing.
(Crédit photo : Sashkin, Shutterstock.com)
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