Développer ses outils décisionnels pour éditeurs d’applications mobiles, étendre sa présence à l’international et envisager éventuellement une opération de fusion-acquisition : tels sont les principaux objectifs d’App Annie après son quatrième tour de table (« Series D »).
L’entreprise américaine – fondée en 2010 à San Francisco – a réalisé une levée de fonds sans précédent : 55 millions de dollars. L’opération est menée par le fonds chinois IDG Capital Partners, qui avait déjà pris part aux trois précédents tours de financement. Autres investisseurs historiques à avoir remis au pot : Sequoia Capital (basé en Californie) et Greycroft Partners (installé à New York).
App Annie ouvre aussi son capital à Institutional Ventures Partners (IVP), dont le portefeuille d’investissements regroupe des sociétés comme Snapchat, Twitter, AdRoll (campagnes marketing personnalisées), Indiegogo (plate-forme de crowdfunding), Pure Storage (baies de stockage flash) ou encore Dropcam (caméra Wi-Fi connectée au cloud ; racheté par Nest Labs, filiale de Google).
Partenaire chez IVP, Eric Liaw rejoint pour l’occasion le conseil d’administration d’App Annie, qui poursuit sur la lancée d’une année 2014 marquée par une première acquisition stratégique : celle du concurrent néerlandais Distimo (39 millions de dollars au mois de mai). En un an, la société dit avoir triplé son chiffre d’affaires, dépassé les 350 000 utilisateurs et atteint le seuil des 300 employés répartis dans 10 bureaux.
Il faut dire qu’elle s’est positionnée sur un segment en forte croissance : la mesure d’audience et de performances pour les applications mobiles. Au-delà des données relatives au nombre de téléchargements, aux évaluations et aux classements sur les kiosques d’applications, App Annie aborde les problématiques de monétisation et d’environnement concurrentiel.
Illustration avec le module Store Stats, qui permet de suivre l’évolution de milliers d’applications en fonction des heures ou encore des versions (tablette, smartphone…), tout en analysant leur visibilité sur des mots-clés précis. Il existe une version payante – 59 dollars par mois – qui donne accès à des statistiques supplémentaires permettant de mieux optimiser les budgets marketing et les stratégies d’acquisition.
En tête de catalogue, une édition « Intelligence » (599 dollars par mois) segmente les statistiques par éditeur, pays et taille de marché. Elle fournit des données d’utilisateurs actifs, de revenu moyen, de fréquence et de durée des sessions, tout en ajoutant des formats d’export des données (API Restful, CSV…). Google, LinkedIn, Microsoft, Samsung, Activision, Ubisoft, Nestlé et Warner Bros figurent sur la liste des clients.
Le 2e trimestre 2015 devrait marquer le lancement d’une première version finale du module Usage Intelligence, qui fournit des statistiques démographiques anonymisées pour évaluer les taux d’engagement et de rétention. Parmi les variables qui entrent en ligne de compte, l’impact lié au lancement de nouvelles versions ou fonctionnalités.
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