L’app mobile Heetch ne connaîtra pas (encore) le sort d’UberPop
Un chauffeur de VTC, qui avait assigné en référé l’app mobile Heetch, dédiée au « covoiturage » nocturne, pour concurrence déloyale, a été débouté par un juge du Tribunal de commerce de Paris.
Heetch ne fera pas la même sortie de route qu’UberPop… Le 3 novembre dernier, le Tribunal de commerce de Paris a débouté un chauffeur de VTC qui avait assigné en justice l’application mobile de transport entre particuliers Heetch pour concurrence déloyale.
La start-up française éditrice éponyme, fondée par Teddy Pellerin, peut donc poursuivre ses activités et permettre la mise en contact de particuliers chauffeurs qui se proposent de covoiturer des passagers les soirs de semaine, de 20 heures à 6 heures du matin, en Ile-de-France et à Lyon.
Le plaignant avait assigné il y a quelques semaines Heetch en référé, exigeant la suspension de l’app mobile, assortie d’une astreinte de 50 000 euros par jour de retard.
Pour éviter de subir le sort d’UberPop, Heetch, qui revendique 5 000 chauffeurs et 200 000 inscrits, estime que son modèle économique de rapproche davantage d’un service de covoiturage, sur le mode de Blablacar.
En effet, les particuliers chauffeurs qui proposent leurs services de perçoivent pas le prix de la course. Les passagers peuvent, s’ils le souhaitent, contribuer aux frais engagés par leur covoitureur (essence, usure du véhicule).
Si le juge du Tribunal de commerce de Paris a jugé la demande recevable, il a souligné que le plaignant n’avait pas fourni suffisamment d’éléments probants permettant de faire condamner Heetch et n’a pas « démontré l’existence d’un trouble qui l’affecte personnellement ».
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