Nombre d’applications compatibles avec les tablettes iPad, partage des revenus avec les développeurs, impact sur l’emploi aux Etats-Unis : Apple a livré quelques données relatives à l’exploitation de son App Store.
Un seuil a été franchi pour la première fois en 2014 : celui des 10 milliards de dollars reversés aux éditeurs d’applications iOS. En comptant les achats « in-app », on approche même des 15 milliards, sachant que le chiffre d’affaires global a augmenté de 50 % d’une année sur l’autre. Apple conservant 30 % de commission, on peut estimer à environ 4,5 milliards de dollars les revenus de la firme.
Depuis 2008 et l’ouverture de l’App Store, les développeurs ont reçu plus de 25 milliards de dollars. En sachant que la possibilité de générer des revenus augmente mathématiquement avec le nombre d’applications disponibles. En l’occurrence, plus de 1,4 million au 1er janvier 2015, dont 725 000 optimisées pour iPad (à comparer aux 1,72 million relevées sur Google Play par App Annie).
D’après Apple, plusieurs initiatives ont motivé cette croissance du chiffre d’affaires. En premier lieu, cette fonctionnalité de prévisualisation qui permet aux développeurs d’insérer, dans la galerie d’images figurant sur la page de leur application, un aperçu en vidéo. Autres nouveautés, une catégorie pour les moins de 12 ans, la possibilité d’acheter des bundles et cet outil de bêta-testing baptisé TestFlight. Apple a également élargi sa clientèle en acceptant China UnionPay comme moyen de paiement et en déployant, essentiellement aux Etats-Unis, le système Apple Pay.
L’attrait des développeurs pour iOS tient sans doute également au langage de programmation Swift, vanté pour son aspect moderne et pratique (« de l’Objective-C sans le C », selon la firme de Cupertino)… et qui permettra bientôt d’écrire des applications natives pour d’autres OS. La société RemObjects a en effet mis au point une interface « Silver » associée à son compilateur Elements. Celle-ci permettra de compiler du code écrit en Swift pour trois plates-formes : .NET de Microsoft, Java (avec les machines d’état Dalvik et ART utilisées par Android) et Cocoa (Mac, iOS).
L’année 2014 a par ailleurs été marquée par le lancement de HealthKit. Dévoilé en juin lors de la conférence développeurs WWDC, cet ensemble d’API permet de centraliser et de stocker dans un environnement sécurisé les données issues d’applications tierces de santé/bien-être. Ces informations deviennent alors accessibles via un profil unifié. Principe similaire pour la maison connectée avec HomeKit.
—— A voir aussi ——
Quiz ITespresso.fr : connaissez-vous l’histoire d’Apple ?
Crédit photo : Bloomua – Shutterstock.com
Les attaques de phishing utilisant des QR codes frauduleux intégrés dans des documents PDF joints…
Microsoft a amorcé le déploiement de Windows 11 24H2. Passage en revue des nouvelles fonctionnalités…
L'intégration de Copilot dans la suite bureautique s'accélère. Où trouver l'assistant IA et comment l'utiliser…
Microsoft annonce une phase expérimentale pour lancer Recall sur les PC Copilot+. Elle doit commencer…
Comment réduire la taille des mises à jour de Windows 11 ? Microsoft annonce la…
Déjà doté de la sauvegarde automatique, d'un compteur de caractères et de Copilot, Bloc-notes embarque…