Cest donc SAP qui fournira le progiciel d’information financière, budgétaire et comptable unique à l’ensemble des ministères français. Ce système permettra à l’Etat de mettre en oeuvre sa nouvelle constitution financière (la LOLF ou Loi Organique relative aux Lois de Finances), destinée à « améliorer la transparence des comptes publics et la mesure de la performance ».
Chorus s’appuiera sur des solutions SAP verticalisées pour le secteur public, portées sur la plate-forme technologique NetWeaver de ce groupe. Il remplacera, d’ici la fin de l’année 2008, toutes les applications existantes, parmi lesquelles les solutions PeopleSoft d’Oracle qui ont déjà déployées au sein des administrations centrales.
« Cette signature intervient à l’issue d’un processus de sélection de plusieurs mois qui a permis à l’Etat français dévaluer sereinement les solutions présentées par SAP et Oracle », affirme SAP dans un communiqué.
Un processus de sélection mouvementé
Après l’appel d’offres initiée par le ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, l’attribution de ce contrat à SAP – d’un montant estimé entre 20 et 40 millions d’euros – a néanmoins fait couler beaucoup d’encre dans la presse durant ces dernières semaines.
Tandis que SAP était déclaré vainqueur début mars (voir édition du 8 mars 2006), Oracle déposait dans la foulée un recours en référé devant le tribunal administratif de Paris, au motif que la procédure aurait été entachée de manquement aux règles de transparence. Sa demande d’annulation d’attribution du marché à SAP a finalement été déboutée le 27 mars, laissant la voie libre à SAP.
Pascal Rialland, directeur général France de SAP, estime aujourdhui que l’attention portée à ce contrat s’explique par le fait que « c’est un contrat qui aura sans doute une influence sur d’autres contrats dans le secteur public, au-delà des frontières françaises. L’administration est en train de se moderniser et de se doter d’outils de pilotage. Nous pensons qu’un certain nombre d’administrations dans d’autres pays vont désormais prendre contact avec l’administration française pour se benchmarker ».
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