Apple App Store : les développeurs expriment leur grogne vis-à-vis des tarifs
Les créateurs d’applications pour l’iPhone regrette que la politique de tarifs instaurée empêche d’être plus innovant.
L’un des plus importants développeurs indépendants pour l’iPhone a écrit une lettre ouverte à Steve Jobs, pour dénoncer le fait que l’App Store porte préjudice aux projets de développement les plus importants.
Craig Hockenberry, directeur d’Iconfactory, éditeur de Frenzic et Twitterrific, regrette que la majorité des applications proposées sur l’App Store soit gratuites ou seulement facturée 0,99 dollar.
De telles applications sont généralement très bien classées dans la boutique d’applications pour l’iPhone. Du coup, les développeurs qui souhaitent construire des applications plus complexes – donc plus chères moins visibles – se trouvent dans une situation problématique.
« Nous avons beaucoup d’idées d’applications pour l’iPhone, mais nous ne pouvons pas travailler sur les idées les plus intéressantes (et les plus complexes). Nous sommes obligés de travailler sur les titres à 0,99 dollar à durée de vie limitée mais plus populaires », écrit-t-il.
« L’augmentation de nos prix pour couvrir les frais ainsi engendrés réduit les possibilités pour nos applications d’apparaître en tête de liste (nous sommes en concurrence avec de nombreux autres titres dans le secteur des applications à bas prix). Il nous faut également nous résoudre au fait que nos applications demeurent visibles pendant très peu de temps, et qu’il nous faut donc amasser le plus gros des revenus pendant cette courte période », poursuit-il.
Les développeurs obligés de créer des applications simples et bon marché
« C’est pourquoi nous sommes obligés de créer des applications simples et bon marché, au lieu d’applications complexes et onéreuses. Il ne s’agit pas du meilleur choix, mais de la seule option économiquement viable pour notre société », ajoute Craig Hockenberry.
Le développeur pourrait proposer des applications sérieuses comme des tableurs et des outils de création Web. Mais Apple devra au préalable repenser sa structure tarifaire ou la présentation des applications dans l’App Store.
D’après Craig Hockenberry, la situation va s’aggraver. Avec la présence de dizaines de milliers d’applications, atteindre l’une des cent premières places relève de la gageure. Avec l’augmentation du nombre de nouveaux programmes, ce phénomène ne va faire que s’accentuer.
L’un des plus importants développeurs indépendants pour l’iPhone a écrit une lettre ouverte à Steve Jobs, pour dénoncer le fait que l’App Store porte préjudice aux projets de développement les plus importants.
Craig Hockenberry, directeur d’Iconfactory, éditeur de Frenzic et Twitterrific, regrette que la majorité des applications proposées sur l’App Store soit gratuites ou seulement facturée 0,99 dollar.
De telles applications sont généralement très bien classées dans la boutique d’applications pour l’iPhone. Du coup, les développeurs qui souhaitent construire des applications plus complexes – donc plus chères moins visibles – se trouvent dans une situation problématique.
« Nous avons beaucoup d’idées d’applications pour l’iPhone, mais nous ne pouvons pas travailler sur les idées les plus intéressantes (et les plus complexes). Nous sommes obligés de travailler sur les titres à 0,99 dollar à durée de vie limitée mais plus populaires », écrit-t-il.
« L’augmentation de nos prix pour couvrir les frais ainsi engendrés réduit les possibilités pour nos applications d’apparaître en tête de liste (nous sommes en concurrence avec de nombreux autres titres dans le secteur des applications à bas prix). Il nous faut également nous résoudre au fait que nos applications demeurent visibles pendant très peu de temps, et qu’il nous faut donc amasser le plus gros des revenus pendant cette courte période », poursuit-il.
Les développeurs obligés de créer des applications simples et bon marché
« C’est pourquoi nous sommes obligés de créer des applications simples et bon marché, au lieu d’applications complexes et onéreuses. Il ne s’agit pas du meilleur choix, mais de la seule option économiquement viable pour notre société », ajoute Craig Hockenberry.
Le développeur pourrait proposer des applications sérieuses comme des tableurs et des outils de création Web. Mais Apple devra au préalable repenser sa structure tarifaire ou la présentation des applications dans l’App Store.
D’après Craig Hockenberry, la situation va s’aggraver. Avec la présence de dizaines de milliers d’applications, atteindre l’une des cent premières places relève de la gageure. Avec l’augmentation du nombre de nouveaux programmes, ce phénomène ne va faire que s’accentuer.