Apple bientôt rompu à la cause du NFC
Après trois générations de smartphones dépourvus d’un protocole NFC dont Android s’accommode à la vitesse grand V, Apple s’apprête à retourner sa veste. Le récent octroi d’un brevet technologique en ce sens confirme cette nouvelle orientation.
A mesure qu’Android s’accommode de la technologie sans fil NFC, Apple semble rompu à une implémentation imminente du protocole dans ses terminaux iOS. Mais à sa sauce, à l’appui d’un ultime brevet dont la procédure de déposition s’est finalisée ce 15 novembre.
Sur la forme que laissent transparaître les quelques schémas transmis à l’organisme américain en charge de l’octroi de licences et de la régulation de la propriété intellectuelle, le principe impliqué rappelle le NFC brut de pomme.
Sa prétendue restriction au système d’exploitation mobile d’Apple laisse toutefois planer le spectre d’une technologie propriétaire mise en fonction d’un simple geste du poignet, comme l’explique Electronista.
En l’occurrence, solliciter l’accéléromètre initierait une communication ponctuée d’un échange logiciel actif dès lors que les deux appareils sont suffisamment proches l’un de l’autre.
Par ailleurs, il se murmure qu’Apple, qui s’affaire à la tâche depuis trois ans avec une première escarmouche en ce sens en septembre 2008, pourrait, à l’horizon 2012, généraliser cette interface sur l’ensemble de son écosystème matériel.
A cet effet, la firme de Cupertino, après trois générations de smartphones dépourvus du NFC, a déposé un brevet d’intégration d’un lecteur RFID à même les écrans tactiles.
L’iPad est pressenti pour bénéficier de ces mêmes fonctionnalités, qui marqueraient la résurgence de l’applicatif local face au cloud.
Les puces ainsi appliquées dans ces transactions pourraient permettre, sur le modèle d’iCloud, de stocker des profils « transportables », accessibles depuis n’importe quelle machine estampillée de la pomme distinctive, et d’autant plus adaptés à l’exercice de la mobilité.
A plus long terme, Apple envisagerait même d’inaugurer son propre service de banque en ligne, à l’image de PayPal.
Une prise d’indépendance qui n’est pas sans rappeler cette volonté supposée de Steve Jobs de faire de sa société un opérateur de téléphonie mobile à part entière.