Apple dégringole en Bourse avant la publication de ses résultats trimestriels
Le titre de la « Marque à la pomme » est redescendu à 400 dollars à Wall Street. Les investisseurs craignent un ralentissement du business d’Apple et expriment une certaine méfiance vis-à-vis de sa capacité d’innover.
Il est loin le pic de 705 dollars du titre Apple observé en septembre 2012 en plein lancement de l’iPhone 5…
A la clôture du Nasdaq mercredi soir (17 avril), le cours de la firme de Cupertino a perdu 5,5% pour terminer à 402,8 dollars.
Plus tôt dans la séance, la « Marque à la pomme » était même descendue sous le seuil des 400 dollars.
Sa valorisation se situe désormais autour de 380 milliards de dollars.
On sent une certaine angoisse de la part des analystes juste avant la publication des résultats correspondant au deuxième trimestre d’Apple dans son exercice fiscal (attendue le 23 avril).
Pourtant, Apple a des bons résultats sur le premier trimestre (période octobre – décembre 2012) : chiffre d’affaires de 54,5 milliards de dollars (contre 46,3 milliards à la même époque l’an passé) et un bénéfice net trimestriel « record » de 13,1 milliards de dollars.
Le groupe de Tim Cook a écoulé 47,8 millions d’iPhone (+10,8 millions par rapport à la même période en 2011) et 22,9 millions d’iPad (+ 7,5 millions d’unités).
Mais, depuis le début de l’année, des perspectives moroses de business sont annoncées et les investisseurs semblent avoir des doutes sur les capacités d’Apple en termes d’innovation.
Alors que l’on prête au groupe de Tim Cook l’intention de lancer un nouvel iPhone mais aussi une iWatch (montre intelligente) voire une iTV (télévision connectée) plus ambitieuse que le boîtier Apple TV.
Mais les déclarations de Stéphane Richard alimentent aussi les débats. Dans une interview accordée à Bloomberg en début de mois, le P-DG de l’opérateur télécoms Orange estimait qu’il serait de plus en plus difficile de vendre des téléphones haut de gamme à plus de 600 dollars. Y compris le smartphone-bijou d’Apple.
Le titre Apple est également sous pression en fonction des mouvements observés dans les usines chinoises de son sous-traitant Foxconn.
En cas de pic d’embauches, le marché boursier interprète cela comme un pic de demandes d’iPhone. En cas de gel des recrutements, ce serait perçu comme un mauvais signe des ventes…
Autre annonce qui refroidit le marché repéré par Les Echos : Cirrus Logic, fournisseur texan de composants d’Apple pour l’iPhone et l’iPad, a indiqué que ses stocks étaient plus importants que prévu à la fin du premier trimestre 2013.
Or ce sous-traitant high-tech réaliserait 90% de son chiffre d’affaires avec Apple.
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