Du 5C au 5S, Apple varie les parfums… et les couleurs.
Bousculée, sur le marché des smartphones, par la montée en puissance de l’offre Android, « la marque à la Pomme » met les bouchées doubles dans le dossier iPhone.
Ses grandes orientations stratégiques pour cette fin d’année 2013 ne faisaient plus guère de doute, tant les clichés exfiltrés qui couraient çà et là sur la Toile depuis plusieurs mois avaient alimenté le qu’en-dira-t-on.
Ce dernier ne s’y était d’ailleurs pas trompé : reflet d’une approche recentrée sur le volume, ce n’est pas un, mais bien deux modèles qui se sont révélés lors de la conférence tenue ce 10 septembre au siège d’Apple, basé à Cupertino (Californie).
Dans le costume du maître de cérémonie, Tim Cook avait annoncé la couleur dans son propos introductif.
Le patron de la célèbre firme high-tech déclarait : « Jusqu’alors, lorsqu’on lançait un nouvel iPhone, son prédécesseur restait au catalogue, avec un prix raboté [généralement de 100 euros TTC, ndlr]. Cette année, nous allons remplacer l’iPhone 5« .
Le ton était donné. Et le show s’ouvrait tout en couleurs, illustrant les perches tendues aux journalistes sur le carton d’invitation à la keynote : pour la première fois, l’iPhone tombait les seuls coloris blanc et noir pour adopter le vert, le bleu, le rose ou encore le jaune.
Mais aussi une coque monocorps en plastique moulé (polycarbonate) dotée d’un revêtement interne en acier pour améliorer la connectivité réseau.
Ce portrait-robot, c’est celui de l’iPhone 5C, qui prendra, à compter du 20 septembre en France (les réservations débuteront le 12 septembre), la suite de l’actuel iPhone 5, non sans en reprendre les principaux attributs.
L’écran 4 pouces haute résolution reste en l’occurrence d’actualité, au même titre que le processeur A6, le capteur d’images de 8 mégapixels, le Wi-Fi bibande et le Bluetooth 4.0.
Apple introduit néanmoins une caméra FaceTime HD de 2 mégapixels, un modem 4G LTE « compatible avec plus de fréquences que n’importe quel autre smartphone » (sans confirmation pour la France) et… iOS 7.
Cette nouvelle version du système d’exploitation que la firme de Cupertino dédie à ses terminaux mobiles devient un pilier de l’expérience utilisateur.
« Plus de 200 nouveautés » sont recensées, dont un écran de verrouillage retravaillé, un centre de contrôle, un accès simplifié à la recherche universelle, le multitâche sous la forme de cartes, l’optimisation de l’affichage ‘edge-to-edge’, un système de partage par AirDrop…
L’assistant vocal Siri gagne quant à lui en pertinence, grâce à l’intégration de Twitter, de Wikipédia et des albums photos stockés sur l’appareil… éventuellement après une retouche, grâce aux filtres (noir et blanc, sépia, pastel…) désormais embarqués en natif.
Côté son, iTunes Radio fait une apparition remarquée. Ce service de musique en ligne s’adapte aux préférences de l’utilisateur pour lui faire écouter des morceaux qui correspondent à son style et à son humeur.
Autre pierre angulaire de l’offre iOS 7, la suite bureautique iWork, dont les différentes composantes (traitement de texte Pages, tableur Numbers, outil de présentation Keynote) seront proposées gratuitement au téléchargement pour tout achat d’un nouveau terminal.
Décliné en cinq couleurs, l’iPhone 5C pourra revêtir une sélection de coques dédiées, en silicone.
Quoique vraisemblablement orienté vers les marchés émergents, il reste onéreux : dans le cadre d’une subvention opérateur avec un engagement de deux ans, la version à 16 Go de mémoire interne revient à 99 dollars (199 dollars pour 32 Go).
Soit simplement 100 dollars de moins que le véritable fer de lance d’Apple en haut de gamme : l’iPhone 5S.
Doré, argenté ou gris métallisé, le nouveau concurrent du Samsung Galaxy S4 bénéficie d’une finition tout en aluminium.
Mais ce qui le distingue, c’est plutôt son processeur, son appareil photo et… son capteur biométrique Touch ID, qui gère l’authentification par empreintes digitales.
D’une résolution de 500 ppp, ce module de 170 microns d’épaisseur est embarqué à même le bouton Home.
Il utilise un anneau de détection en aluminium et une technologie capacitive pour lire, à 360 degrés, des empreintes digitales. Celles-ci sont chiffrées et « jamais transmises à des applications ou serveurs tiers ».
Apple devrait ouvrir un SDK permettant de développer des applications compatibles. Certaines le sont déjà, comme iTunes pour les achats de contenus.
Autre argument fort de l’iPhone 5S : son processeur. Il s’agit du nouveau modèle A7, basé sur un die de 102 mm² et – c’est une première dans un smartphone – une architecture 64 bits.
iOS 7, son noyau, ses bibliothèques, ses pilotes et ses applications ont été réécrits en conséquence, l’exécution en 32 bits restant néanmoins envisageable.
La solution graphique intégrée prend elle aussi du galon, avec en tête d’affiche la compatibilité OpenGL 3.0, récemment introduite par Google dans Android 4.3 ‘Jelly Bean’.
Un nouveau composant retient l’attention : le coprocesseur M7, qui agrège en continu les données provenant de l’accéléromètre, de la boussole et du gyroscope.
Couplé à l’API CoreMotion, qui interprète tous ces mouvements, il permettra notamment d’exploiter des applications dans le domaine de la santé et de la remise en forme (Nike est déjà sur les rangs).
Passé l’architecture microprocesseur et la biométrie, Apple monte également en gamme sur l’image et le son, avec un appareil photo doté d’un optique à ouverture f/2.2 et d’un capteur couvrant 15% plus de surface et une densité de pixels plus forte.
Entre le mode HDR (High Dynamic Range), la capture vidéo à 120 images par seconde, les panoramas de 28 mégapixels, la stabilisation automatique et la sélection du meilleur cliché, on remarque que le module de rétroéclairage se base sur deux LED.
L’une émet une vive couleur blanche ; l’autre diffuse une lumière plus ambrée. Associées, elles régulent plus efficacement la balance des couleurs et les niveaux d’exposition.
Annoncé à partir de 199 dollars (version 16 Go), ce nouveau chef de file emmènera, aux côtés de l’iPhone 5C et de l’iPhone 4S encore commercialisé, une offensive vouée à s’internationaliser par la voie des partenariats opérateurs : 270 seront dans la boucle d’ici la fin de l’année.
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Crédit photos : Apple
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