Apple érige son premier centre R&D en Chine

Apple se montre confiant dans le développement de ses activités en Chine, connu pourtant comme un marché rugueux au regard des lois qui encadrent les activités économiques et du régime politique qui restreint la libre circulation de l’information. Plusieurs firmes technologiques comme Google, Microsoft ou Qualcomm rencontrent de sérieuses difficultés à s’épanouir dans ce contexte.

Même si les derniers résultats trimestriels de ventes d’iPhone en Chine sont décevants, la firme, dirigée par Tim Cook, poursuit son implantation locale avec un premier centre R&D qui sera érigé d’ici la fin de l’année. Ce qui  permettra de renforcer les liens avec des partenaires industriels et des universités du pays.

Au-delà de la perception ce gigantesque marché de consommation, Apple s’appuie essentiellement sur la Chine pour produire en usine des modèles iPhone et iPad (à travers des sous-traitants technologiques partenaires comme Foxconn). Il promeut également les énergies renouvelables sur place en s’appuyant sur ses principaux fournisseurs pour l’assemblage de ses produits comme Lens Technology.

Il se montre même ambitieux dans sa stratégie de diversification de ses activités. La preuve avec l’investissement d’un milliard de dollars dans Didi Chuxing, une app de mise en relations entre chauffeurs et passagers pour les trajets en automobile (à laquelle s’est ralliée Uber).

La vision business de Tim Cook (y compris les perspectives en Chine) est conforté par un allié de poids :  à travers son holding Berkshire Hathaway qui gère un conglomérat d’activités, l’investisseur américain Warren Buffett a consenti un investissement dépassant un milliard de dollars pour augmenter sa participation dans Apple. Il détient désormais 15,2 millions d’actions Apple (contre 9,81 millions au 31 mars).

(Crédit photo : Apple China)