Apple fournit des efforts dans ces process de production de terminaux numériques au nom du développement durable.
Dans son dernier rapport dédié à ce thème (Environmental Responsibility Report), la firme de Cupertino souhaite mettre un terme à sa dépendance vis-à-vis de l’exploitation des ressources minières et des matières fossiles pour s’appuyer uniquement sur des énergies renouvelables et des matériaux recyclés.
« Nous restons concentrés sur trois priorités à travers lesquelles Apple et ses partenaires peuvent clairement se distinguer », estime Lisa Jackson, Vice-Présidente d’Apple en charge des questions environnementales.
Primo, il s’agit de « réduire notre impact sur le changement climatique en utilisant des énergies renouvelables et améliorer l’efficacité énergétique de nos produits et installations ».
Le deuxième but est davantage collectif : « comment conserver des ressources précieuses profitables à tous ».
Enfin, il faut afficher un esprit pionner en ayant recours à des « matériaux plus sûrs dans nos produits et procédés ».
Dans une interview accordée à Vice News, Lisa Jackson l’admet. « Le chemin est long. Nous avons beaucoup à apprendre mais nous faisons d’énormes progrès », pourrait-on retranscrire de manière synthétique.
Ainsi, selon un rapport de l’Université des Nations Unies, moins de 16% des déchets électroniques sont recyclés (sur l’année 2014). Illustration avec un iPhone : on trouve très peu de composants recyclés dans un modèle iPhone.
Mais les conceptions de nouveaux modèles sont censées prendre en compte l’impact sur l’environnement. Ainsi, la gamme iPhone 7 a réduit son taux d’émission de gaz à effet de serre de 60% par rapport à la précédente génération iPhone 6.
Le rapport d’Apple sur le développement durable préconise l’objectif de s’approcher d’une boucle fermée de la chaîne globale de l’approvisionnement pour concevoir les terminaux électroniques.
Selon Silicon.fr, l’auto-alimentation en matière première issue des composants recyclés permettrait de réviser le modèle de la chaîne d’approvisionnement linéaire qui nécessite toujours plus de matériaux issus de la Terre jusqu’à épuisement des (res)sources. « Nous ambitionnons d’en finir un jour avec notre dépendance à l’exploitation minière », stipule la firme de Cupertino dans son rapport.
Mais il faut que chacun balaie devant sa porte : Apple avec ces process industriels, les distributeurs pour rationaliser leurs circuits et le consommateur final qui devra s’impliquer davantage dans le recyclage de ses produits. Le recours à la robotisation dans les schémas de recyclage/ré-assemblage constitue une piste pour avancer dans le sens du progrès.
Un travail de longue haleine qui « nécessitera de nombreuses années de collaboration entre plusieurs équipes d’Apple, nos fournisseurs et des spécialistes du recyclage », évoque la directrice en charge du développement durable.
Apple assure que sept de ses principaux fournisseurs technologiques se sont engagés à produire des terminaux pour son compte en s’appuyant à 100% sur des énergies renouvelables d’ici 10 ans.
Apple montre l’exemple avec des investissements dans des fermes de production d’énergie renouvelable pour alimenter ses data centers.
Ainsi, Apple a annoncé en début d’année une extension de sa ferme de production d’énergie solaire dans le Nevada. Un projet réalisé en collaboration avec la firme Nevada Energy (NV Energy) dans une co-entreprise visant à alimenter son data center à Reno (situé dans le même Etat).
Cette ferme solaire sera la plus importante d’Apple et fait partie des efforts de la firme pour recourir exclusivement à des énergies renouvelables dans le futur. L’extension de production de 200 mégawatts d’énergie solaire devrait se concrétiser à partir de début 2019.
Plus récemment, la construction de l’Apple Park, le nouveau siège de l’entreprise à Cupertino en forme d’anneau, constitue l’un des plus grands bâtiments équipés de panneaux solaires aux Etats-Unis. Parmi les dispositions « green IT » figurent des panneaux solaires sur le toit du méga-complexe californien qui pourront générer 17 mégawatts en crête.
Les efforts d’Apple sont bien perçus du côté d’une association militante pro-environnementale comme Greenpeace.
Dans le rapport annuel qu’elle constitue pour attribuer les bons points (ou les mauvais) en matière d’exploitation des ressources naturelles associées aux activités technologiques, trois membres du club GAFA sur quatre figurent au-dessus des 50 % d’utilisation d’énergies renouvelables : Apple (83 %), Facebook (67 %) et Google (56 %).
(Crédit photo : Apple)
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