Apple en mode iVroom : une alliance stratégique avec McLaren évoquée
Selon le FT, Apple serait prêt à acquérir le fabricant britannique de voitures haut de gamme McLaren. Mais celui-ci a apporté un démenti formel.
Sur le papier, c’est carrément séduisant pour façonner le secteur de l’automobile du futur. Apple chercherait à racheter le constructeur britannique de voitures de sport de prestige McLaren Technology Group (également propriétaire d’une écurie de Formule 1). Ou du moins à acquérir une « participation stratégique ».
L’enquête menée par le très sérieux quotidien économique et financier Financial Times a été rapidement démentie par McLaren. Un coup dans l’eau ? « Nous pouvons confirmer que McLaren n’est pas en discussion avec Apple en vue d’un éventuel investissement », a déclaré un porte-parole du constructeur automobile, cité par Reuters.
Tout en précisant que « la nature de notre marque signifie que nous avons régulièrement des conversations confidentielles avec de nombreux interlocuteurs, mais nous maintenons leur confidentialité. »
A travers son projet Titan, Apple veut développer sa propre voiture électrique autonome, comme Google. Elle cherche des points d’entrée pour accélérer ses investissements dans le secteur automobile.
Il n’est donc pas surprenant qu’un rapprochement avec McLaren soit évoqué. Chaque marque dans leur secteur de prédilection entretient une image haut de gamme.
Une rumeur similaire avait circulé en 2012 en vue d’un éventuel rachat par Apple du fabricant allemand Loewe (TV et matériel hi-fi) pour développer l’écosystème Apple TV.
Marque d’intérêt pour la mobilité urbaine
Du côté du New York Times, on apprend qu’Apple avait également approché la start-up Lit Motors, qui développe un véhicule entre le scooter et la mini-voiture électrique.
Apple multiplie les marques d’intérêt vis-à-vis des fabricants automobiles et plus globalement des services mobiles orientés vers les modes de transport alternatifs.
On l’a vu à travers la plateforme technologique de divertissement embarqué CarPlay mais aussi l’investissement à hauteur d’un milliard de dollars dans Didi Chuxing, l’app de mise en relation entre chauffeurs de véhicule de transport individuel et passagers.
Leader sur son marché, celle-ci s’est rapprochée de la déclinaison locale d’Uber en vue d’une fusion.