Apple : iWork.com ne survivra pas à iCloud

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Apple iWork.com

Pensé tel un complément à la suite bureautique du même nom, l’obscur service d’hébergement de fichiers iWork.com fermera ses portes le 31 juillet. Apple devrait lui substituer un outil intégré à iCloud.

Resté en version bêta, sans réelle plus-value depuis son intronisation en 2009, le service iWork.com fermera ses portes le 31 juillet prochain.

Apple lui substituera selon toute vraisemblance un outil intégré à la plate-forme unifiée iCloud.

Associé à la suite bureautique du même nom, ce casier numérique réservé aux fichiers texte, tableur et diaporama n’est guère parvenu à prendre racine face à des solutions autrement plus évolutives tels Google Documents et Microsoft Office 365.

L’écosystème à l’entour de ce projet n’était constitué en tout et pour tout que d’une interface Web, sans client logiciel à l’appui.

Symbole de l’immobilisme qui animait cet ensemble voué à une mort prématurée, la dernière publication en date sur le blog officiel remontait au 19 janvier 2011.

Tombé aux oubliettes, l’obscur iWork.com s’éteint sans gloire. Les utilisateurs lui ont d’ores et déjà préféré iCloud (85 millions de membres depuis son arrivée en août 2011).

Pour convaincre les derniers réfractaires à la transition, Apple use de la force : l’intégralité des documents hébergés sur iWork.com ne seront plus accessibles à compter de la date butoir sus-évoquée.

En outre, la mise à jour n’a rien d’automatique, aux antipodes du sort réservé peu avant l’hiver à MobileMe : dans le cas présent, il incombera à tout un chacun de rapatrier ses fichiers en local avant de les envoyer vers d’autres horizons du nuage.

Mis sur pied en août dernier, iCloud.com, vedette d’iOS 5 et de l’iPhone 4S, est appelé à la barre pour prendre la relève, en qualité de plate-forme polyvalente habilitée à synchroniser tout type de contenu entre des terminaux estampillés de la pomme distinctive.

Au dernier pointage, Apple répertorie « 40 millions d’éléments stockés sur iCloud. »

Au regard d’un tel succès, il n’est pas exclu que les prétendus pourparlers en cours avec des studios hollywoodiens débouchent sur l’implémentation de vidéo à la demande (VoD) accessible en streaming.

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