Deux rivaux, deux approches ?
Alors qu’Apple perçoit le paiement mobile comme une source directe de revenus sur le modèle du commissionnement à la transaction (on évoque 0,15 % aux États-Unis), Samsung semble avoir opté pour un schéma plus indirect.
C’est tout du moins ainsi que Reuters interprète les propos tenus par Elle Kim.
Pour la vice-présidente monde de Samsung Pay, ce que le groupe sud-coréen veut en tant qu’acteur « spécialisé dans le hardware », c’est avant tout que les usagers de ses téléphones « les apprécient de plus en plus ».
En d’autres termes, le paiement mobile doit constituer un argument de vente, non seulement pour les smartphones, mais aussi certaines tablettes et montres connectées*.
En l’état, la confrontation entre Apple Pay et Samsung Pay s’étend à quatre marchés : les États-Unis, la Chine, Singapour et l’Australie. L’offre d’Apple est également disponible au Canada et au Royaume-Uni ; celle de Samsung, en Espagne et en Corée du Sud.
Dans chaque pays, le principal défi réside dans le rapprochement avec les banques et autres établissements financiers.
On l’aura constaté outre-Manche, où Barclays a préféré lancer, en solo, son propre service de paiement mobile en magasin, pour des achats jusqu’à 100 livres sterling, via son application Android sur les téléphones dotés de la technologie NFC. Le tout dans 400 000 points de vente, ainsi qu’à l’étranger, chez les commerçants qui acceptent les cartes Visa.
Ce comportement n’est pas systématique. Ainsi Samsung a-t-il, pour l’arrivée de son système de m-paiement la semaine passée en Australie, constaté que certaines banques restaient « ouvertes à des partenariats », bien qu’elles disposent de leur propre offre.
À l’échelle internationale, le marché à conquérir est immense.
En Chine, où Apple Pay a fait ses débuts le 29 mars 2016, le paiement mobile, sous toutes ses formes, a brassé plus de mille milliards de dollars de paiements en 2015, selon les statistiques du China Internet Network Information Center. À titre comparatif, 10,9 milliards de dollars ont transité via Apple Pay sur la même période dans le monde.
Autre illustration avec la Corée du Sud : Samsung revendique plus d’un milliard de dollars de transactions depuis le lancement de son service en août 2015 ; quand plus de 500 milliards de dollars ont été réglés par carte sur l’année.
* IDC crédite Samsung de 24,5 % des ventes de smartphones dans le monde au 1er trimestre 2016, avec 81,9 millions d’unités écoulées, notamment grâce aux Galaxy S7 et S7 edge, compatibles Samsung Pay.
Crédit photo : s4svisuals – Shutterstock.com
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