Changement de cap pour Apple dans la voiture autonome ?
Dans l’absolu, la firme n’a toujours pas officialisé les projets qu’on lui prête en la matière depuis près de deux ans.
Mais ces dernières semaines, une inflexion s’est dessinée dans sa stratégie : alors qu’elle semblait initialement vouloir construire ses propres véhicules, ses efforts se seraient réorientés sur le développement des logiciels et des services qui équiperont lesdits véhicules. Soit la même approche que Google.
Bloomberg a compilé de nouveaux témoignages dans ce sens.
Les employés sollicités sur le projet – qui serait connu en interne sous le nom de code « Titan » – auraient été réunis au mois de mai pour faire le point sur la situation. Une remise à plat leur aurait été annoncée à cette occasion avec, à la clé, un grand remaniement des effectifs.
Plusieurs centaines de salariés auraient en l’occurrence été remerciés, repositionnés sur d’autres tâches au sein du groupe ou auraient d’eux-mêmes quitté l’aventure*.
Le défi technologique semble plus grand que la Pomme ne l’avait imaginé. À tel point que l’équipe du projet Titan aurait évoqué des missions « irréalisables » dans les temps impartis (le COO Jeff Williams avait mentionné, l’année passée, une éventuelle commercialisation au début de la prochaine décennie).
L’un des principaux obstacles se trouverait au niveau des fournisseurs de pièces automobiles : Apple aurait toutes les peines à nouer des accords sur la base d’un véhicule autonome dont la réussite commerciale reste hypothétique, alors que ses autres produits s’écoulent par millions.
Le top management aurait fixé l’échéance de fin 2017 pour évaluer la faisabilité du projet et choisir définitivement quelle orientation il prendra. Y compris, dans le cas où la dimension hardware demeurerait, si le véhicule sera ou non doté d’un volant et de pédales.
Une décision qui ferait suite à des mois de divergences entre hauts responsables, marquées par le départ, début 2016, de Steve Zadesky, ancien de Ford qui pilotait les travaux.
Depuis lors, Apple s’est attaché les services de Dan Dodge, fondateur de QNX, du nom de ce système d’exploitation dédié au monde de l’embarqué et dont BlackBerry avait fait l’acquisition en 2010.
Du point de vue réglementaire, les démarches ont été faites en Californie (où se trouve le siège mondial de l’entreprise), auprès du département des Véhicules motorisés.
* Ils étaient, d’après Bloomberg, 120 impliqués sur le développement logiciel et les tests associés. L’écrémage a été plus important sur la partie hardware, pour les employés affectés à des pièces comme le châssis, les essieux et les suspensions.
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