Apple Watch : quels arguments face à l’armada Android Wear ?

Mardi dernier, Apple faisait son entrée officielle sur le marché des wearables avec une montre connectée : l’Apple Watch.

Déclinée en plusieurs modèles (« Standard », « Sport » avec alliage d’aluminium plus solide et « Edition » avec boîtier en or 18 carats) suivant deux tailles (38 mm et 42 mm), cette smartwatch constitue la première véritable innovation de la firme depuis la disparition de Steve Jobs. Tim Cook, qui lui a succédé au poste de CEO, voit en l’Apple Watch « le produit le plus personnel » jamais réalisé par Apple.

Fidèle à sa réputation, « la marque à la Pomme » met l’accent sur le design et les fonctions applicatives. Mais elle passe aussi sous silence certains aspects pourtant névralgiques d’une montre connectée : si l’écran en cristal de saphir et la connectivité NFC sont généreusement mis en avant, aucune information sur le processeur, la mémoire vive, le stockage ou encore l’autonomie.

Difficile, dans cette situation, d’établir une comparaison exhaustive avec les offres concurrentes d’Asus (ZenWatch), LG (G Watch R), Motorola (Moto 360), Samsung (Gear S) et Sony (SmartWatch 3). Les cinq constructeurs se sont montrés plus prolixes sur leurs produits respectifs, qu’ils comptent imposer comme l’accessoire tendance pour les fêtes de fin d’année en exploitant Android Wear, cette déclinaison de l’OS mobile de Google destinée spécifiquement aux wearables. A l’inverse, Apple ne prévoit pas de lancement commercial avant 2015.

Connectivité, encombrement, qualité de l’écran, capteurs embarqués : malgré la discrétion d’Apple sur certains points, on a mis à jour notre tableau comparatif des montres connectées publié début septembre dans la continuité du Salon de l’électronique de Berlin (IFA 2014). Merci à notre lecteur D@vid, qui nous a apporté de précieuses informations.

Cliquez sur le tableau pour l’afficher en plein écran ; voir également, plus bas, la galerie photos Apple Watch.