L’application mobile de Facebook adopte le code natif d’iOS
L’application Facebook pour iPhone et iPad est désormais écrite en Objective C, le code natif du système d’exploitation iOS. Cette transition matérialise la volonté du réseau social de coloniser les terminaux mobiles.
Réécrite de pied en cap, l’application Facebook pour iPhone et iPad passe en version 5.0 et délaisse les technologies HTML pour leur substituer le dénommé Objectif C, code natif du système d’exploitation iOS.
Attendue de longue date, anticipée à l’heure où le mobile est ancré dans le collimateur du réseau social, cette mise à jour offre davantage de réactivité.
Hormis une vitesse d’exécution dite doublée, le défilement du flux d’actualités se révèle plus rapide et l’actualisation ne requiert plus de rafraîchissement manuel.
De même, le téléchargement des photographies et l’affichage des miniatures gagne en vélocité. L’ouverture de l’application en elle-même nécessite moins de temps qu’auparavant.
En l’imminence d’une version finale d’iOS 6, les équipes de Mark Zuckerberg, qui se sont confiées au New York Times, ont résumé la situation d’une promesse éloquente : « procurer aux mobinautes une expérience aussi plaisante que pertinente« .
Au coeur de cette réorientation stratégique, il a fallu mettre les ingénieurs au parfum d’un développement parallèle des nouvelles fonctionnalités, pour les adapter à la fois à l’interface Web « traditionnelle » et à l’application mobile, sans délai.
En outre, les rachats de sociétés spécialisées, éditrices d’applications à valeur ajoutée, se sont succédé ces derniers mois, avec en point d’orgue l’acquisition d’Instagram pour un milliard de dollars.
Bien plus qu’un choix, cette transition s’impose comme un passage obligé, alors que plus de la moitié des quelque 950 millions d’inscrits sur la plate-forme s’y connectent régulièrement via un smartphone ou une tablette numérique.
Ces mobinautes et tablonautes sont 543 millions au dernier pointage.
Restera néanmoins à concilier les intérêts des annonceurs et ceux des consommateurs, avec des encarts publicitaires qui passent, il est vrai, difficilement inaperçus sur de si petits écrans.
La publicité mobile s’impose pourtant comme une source primordiale de revenus alors que Facebook subit la pression de la Bourse. Elle vient d’investir les flux d’actualités des mobinautes.
L’action a perdu plus de 50% de sa valeur depuis l’introduction en Bourse de la société Internet de Mark Zuckerberg.