Comment constituer des journaux personnalisés multi-sources sur son smartphone ?
Mobiles Republic se donne les moyens pour poursuivre dans la voie de l’agrégation de contenus pour terminaux mobiles ou nomades.
La start-up vient de lever 2,5 millions d’euros auprès des fonds d’investissement Xange Private Equity (filiale de La Banque Postale) et Creathor Ventures.
Au démarrage de ses activités en 2008, l’éditeur français, installé à Bordeaux (Gironde), avait déjà levé un million d’euros auprès de la deuxième société de capital-risque d’origine allemande.
Nous n’en saurons pas plus sur la nouvelle donne dans le capital de Mobiles Republic.
« Je reste le premier actionnaire individuel », précise le P-DG Gilles Raymond, contacté lundi après-midi par téléphone.
Auparavant, cet entrepreneur avait creusé le segment des jeux mobiles pour les téléphones portables à travers la société In-Fusio (période 2005-2007).
Gilles Raymond ne s’attarde pas non plus sur les résultats financiers de Mobiles Republic mais il évoque un point d’équilibre qui sera atteint cette année.
La start-up, dont l’équipe est composée d’une vingtaine de personnes, évolue dans plusieurs directions.
Cette deuxième levée de fonds va servir « d’accélération » : renforcer l’activité (avec un brin de recrutement), faire évoluer les produits pour favoriser les usages, poursuivre le développement d’applications verticales (News Republic, Appy Geek, Glam Life, Biz Report).
Car, non seulement Mobiles Republic s’appuie sur un réseau d’éditeurs partenaires (300 dont les titres de NetMediaEurope, éditeur d’ITespresso.fr) mais elle étoffe aussi son propre portefeuille d’applications.
En l’état actuel, l’éditeur recense 3,5 millions d’utilisateurs et affiche une audience de 100 millions de pages vues par mois (source Google Analytics).
Pour la monétisation des espaces publicitaires, Mobiles Republic préfère collaborer avec 17 régies publicitaires (« Vendre en direct, ce n’est pas notre coeur de métier »).
Sur le front de l’expansion géographique, Mobiles Republic est désormais présent dans six pays (France, Royaume-Uni, Allemagne, Espagne, Italie, Etats-Unis).
L’an prochain, c’est le méga-marché chinois qui est visé mais il faudra pousser la recherche fondamentale sur la recherche sémantique et trouver un partenaire local pour réellement s’ancrer dans la vie économique, considère Gilles Raymond.
Sur le front des technologies, Mobiles Republic vise la mobilité multi-OS (iOS, Android qui constitue le point fort de la start-up, Windows Phone) et multi-supports (smartphones, tablettes, télévisions…).
Avec un certain sens de l’opportunisme. « Avec Android, nous avons suivi la sortie de Google Play et nous nous sommes retrouvés sur Google TV. Parallèlement, nous allons accompagner Microsoft dans le lancement de Windows 8. »
La start-up s’appuie d’ailleurs sur la plate-forme cloud de Microsoft (Windows Azure) pour la gestion de la partie frontale de son architecture.
Si Mobiles Republic affiche des ambitions pour conquérir les Etats-Unis, le sens inverse existe aussi : au début du mois, la version française de l’application « magazine social » Flipboard sur iPhone a été annoncée.
Julien Billot, Président du conseil de surveillance chez Mobiles Republic |
Mobile Republics renforce également sa gouvernance. Julien Billot, Directeur général adjoint du pôle Media chez le groupe PagesJaunes, prend la présidence du conseil de surveillance. Il est épaulé par Didier Gaillot, conseil en fusions-acquisitions pour CBB Consult. |
Crédit photo : © vege – Fotolia.com
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