Apprendre des langues en e-learning : Babbel sait parler aux investisseurs

La société Internet berlinoise Babbel mène un beau parcours avec son service d’apprentissage des langues disponible sur Internet et des applications mobiles.

Elle peut se targuer d’être rentable depuis 2011 (soit 4 ans après la création de la société) en s’appuyant sur un modèle d’abonnement. Et d’enregistrer des belles pointes de téléchargements de ses apps disponibles l’App Store d’Apple ou Google Play (pouvant dépasser parfois la barre des 100 000 en une journée).

Pour accélérer son développement, Babbel boucle un tour de table de 22 millions de dollars auprès de plusieurs fonds : en nouvel entrant, on trouve Scottish Equity Partners qui accompagne les investisseurs existants : Reed Elsevier Ventures, Nokia Growth Partners, et VC Fonds Technologie Berlin.

En mars 2013, la société Internet avait déjà levé 10 millions de dollars.

Babbel permet d’apprendre 14 langues différentes : espagnol, français, anglais, allemand, italien, portugais du Brésil, turc, polonais, indonésien, néerlandais, danois, suédois, et russe.

L’entreprise IT allemande compte désormais 350 employés entre Berlin et New York. En début d’année, elle avait confirmé son intention de partir à la conquête des Etats-Unis.

Babbel ne précise pas le nombre de clients actifs pour sa plateforme d’e-learning. Mais on a une idée du marché.

« Dans le cadre de l’apprentissage des langues, ce sont aujourd’hui plus de 100 millions de personnes à travers le monde qui apprennent grâce à Internet et pour qui les méthodes d’apprentissage traditionnelles ou les cours de langue n’étaient pas envisageables », déclarait Markus Witte, co-fondateur de Babbel, dans une tribune diffusée sur La Tribune en septembre 2014.

La société revendiquait plus d’un million de nouveaux inscrits en France en 2013 mais ne précisait pas la proportion entre l’offre gratuite et l’accès payant.

Sachant que des concurrents comme Busuu, LiveMocha ou Duolingo se montrent actifs sur le marché dans le monde.

Sinon, des start-up françaises comme Entertainment Learning, qui développe la méthode English Attack! et qui vient de lever 900 000 euros, vise des segments de marché (ici les jeunes internautes)  pour apprendre l’anglais en s’amusant par vidéo.

Markus Witte et Thomas Holl, deux des co-fondateurs. Il manque Lorenz Heine (Directeur de l’innovation).

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