S’il n’aime pas pas la technologie Flash, Apple la déteste un peu moins, en partie grâce à la pression exercdévemloée par les développeurs concernant les règles de développement des applications iOS.
En avril dernier, Apple avait changé les conditions d’accès à son AppStore. La firme de Cupertino interdisait à ses développeurs d’avoir recours à des logiciels écrits avec des langages de programmation et des environnements de développement autres que ceux fournis par la compagnie.
Nos confrères de Silicon.fr expliquent ainsi que cette interdiction, implicitement, permettait à Apple d’éjecter les solutions de développement multiplate-formes de son AppStore, qui recense actuellement plus de 250 000 applications.
Il est vrai que ces dernières constituaient un danger : certains titres majeurs de l’iPhone pouvant ainsi être facilement portés vers d’autres terminaux mobiles. La pilule était alors d’autant mieux passée auprès du public, que Steve Jobs n’avait pas hésité à détourner le problème en critiquant le greffon Flash d’Adobe, dont il n’était alors aucunement question.
La « marque à la pomme » fait aujourd’hui marche arrière en acceptant de nouveau sur l’AppStore les logiciels écrits avec des langages de programmation tiers. Apple n’avait en tout état de cause guère le choix, de nombreuses applications phares de l’App Store (en particulier des jeux) étant écrites en ActionScript (via Flash CS5) ou en C#.
Autre nouveauté : l’emploi d’interpréteurs de code est lui aussi permis. Seule condition imposée aujourd’hui : ces modules ne devront pas être en mesure de télécharger du code externe. Les plug-in (comme Flash Player) restent donc toujours refusés.
« Nous cherchons en permanence à rendre l’App Store encore meilleur. Nous avons écouté nos développeurs et avons pris à cœur leurs commentaires. Grâce à leurs retours, nous mettons en place aujourd’hui d’importants changements au niveau de la licence de notre programme de développeurs iOS, au sein des sections 3.3.1, 3.3.2 et 3.3.9 afin d’assouplir certaines restrictions que nous avons mises en place plus tôt dans l’année », a déclaré Apple dans un communiqué.
Les produits suivants devraient ainsi redevenir utilisables pour développer des applications iOS :
– Flash CS5 d’Adobe, qui dispose d’un compilateur ActionScript basé sur LLVM
– MonoTouch de Novell, qui permet de compiler du code .NET (C#, Visua Basic .NET, etc.)
– Unity d’Unity Technologies, une plate-forme de jeux disposant d’un interpréteur C#
– iSpectrum de FlexyCore, qui permet de compiler du code Java
– Titanium d’Appcelerator, qui s’appuie sur du code JavaScript (a priori non compilé) et les standards du web.
Ce changement de cap a d’ores et déjà été salué par des représentants d’Adobe, de Novell et d’Appcelerator.
Notez qu’Apple profite également de l’occasion pour éclaircir les conditions d’accès à l’AppStore, en précisant quelles applications sont ou ne seront pas acceptées. Le tout reste encore assez flou, Apple se réservant le droit de définir de nouveaux critères ou de nouvelles limites à tout moment, mais cela permettra de rassurer certains éditeurs.
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