Architectures de stockage : Crossbar lève 20 millions de dollars

Crossbar va mettre à profit un tour de table de 20,5 millions de dollars pour stimuler le développement de sa technologie de stockage, candidate à la succession de la mémoire flash non volatile dans les terminaux mobiles.

L’identité des investisseurs reste inconnue, y compris dans le formulaire remis à la Commission américaine en charge des opérations de Bourse (SEC).

Pour autant, cette levée de fonds n’est pas le premier soutien financier dont bénéficie cette start-up américaine basée en Californie, à Santa Clara.

Depuis sa prise d’exercice en 2008 sous la houlette de son CEO George Minassian, Crossbar a notamment enregistré le concours de Kleiner Perkins Caufield & Byers, bien connu dans la Silicon Valley, avec des investissements dans Amazon, Google ou encore Sun.

En quatre ans, Crossbar a concentré ses travaux sut une architecture de stockage ultra-dense, destinée à contourner le dilemme auquel sont confrontés les fabricants de mémoire flash : augmenter la capacité tout en diminuant l’espace physique occupé.

Alors que les microprocesseurs actuels gèrent la mémoire séparément des circuits logiques, la clé est d’unifier ces deux mondes, comme le suggère TechCrunch.

En abolissant cette frontière, on se rapproche des semi-conducteurs de type PLD (Programmable Logic Device), qui entrent dans la composition d’architectures dynamiques.

Configurables après leur sortie d’usine, ils offrent plus de flexibilité que les portes logiques aux fonctions uniques, bornés à l’exécution d’une opération donnée à partir d’une formule booléenne.

Le recours à ces circuits polyvalents résulte en une structure hybride, plus dense. C’est moins d’espace occupé et très certainement une moindre consommation d’énergie. L’idéal pour affiner les smartphones et allonger leur autonomie.

Crédit photo : Dim Dimich – Shutterstock.com