C’est l’un des enjeux les plus dans la « société de l’information » : comment préserver à long terme l’information numérique, compte tenu des capacités de stockage toujours plus performantes et la production croissante d’information ?
Une question brûlante alors que la numérisation du patrimoine culturel public revient de manière récurrente sous les feux de l’actualité.
L’Académie des sciences et l’Académie des technologies ont créé un groupe de travail commun sur ce thème.
Le 9 avril prochain, elles publieront un rapport sur la « Longévité de l’information numérique », qui vient d’être présenté à la presse en avant-première.
Selon les auteurs du rapport* (Jean-Charles Hourcade, Franck Laloë et Erich Spitz), le débat ne porte pas sur le stockage ou la sauvegarde à court terme mais la méthode d’archivage sur des décennies ou un siècle. Sachant que les supports numériques n’ont qu’une durée de vie moyenne située entre 5 et 10 ans (CD, DVD, disques durs…).
Le rapport se concentre sur l’archivage numérique des informations qui conserve une certaine valeur à long terme : documents personnels (comme les souvenirs familiaux) ou publics (comme les données scientifiques).
Les auteurs de l’ouvrage évoquent les stratégies possibles, les différents supports de stockage utilisables et émettent quatre recommandations à l’échelon national et européen :
– débloquer les études scientifiques relatives aux phénomènes de vieillissement des supports, notamment des supports optiques afin de dégager des règles en matière de standardisation de formats de supports d’archivage longue durée;
-éviter la perte des compétences dans le privé et le public (« des actions conservatoires seront très certainement nécessaires avant la fin de l’année 2010, compte tenu des menaces pesant sur les dernières équipes R&D industrielle compétentes dans le domaine;
– favoriser l’innovation et l’apparition d’une offre industrielle de qualité;
– élaborer une véritable politique d’archivage numérique au sein de chaque ministère.
Les auteurs soulignent la nécessité de financements publics en s’adressant à trois pays : France, Allemagne, et les Pays-Bas (« premiers pays directement concernés par la localisation des compétences-clés »)
*Le Groupe de travail est constitué d’Erich Spitz (Académie des sciences et Académie des technologies, Président du groupe de travail), Franck Laloë (CNRS / École normale supérieure, Rapporteur du groupe de travail), et Jean-Charles Hourcade (Académie des technologies).
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