Au sortir d’une année 2012 tumultueuse, conclue sur l’annonce d’un plan de réduction des effectifs (25% de la masse salariale congédiée), Archos a initié un repositionnement stratégique marqué par une réorganisation de ses filiales et un redéploiement de sa R&D sur la mobilité.
Dernière société high-tech française à affronter des poids lourds comme Apple et Samsung, le concepteur de matériel électronique grand public commence à entrevoir les premiers fruits de cette initiative.
Ses charges d’exploitation ont en l’occurrence baissé de 23% en un an, améliorant la rentabilité opérationnelle du groupe, avec une marge brute rehaussée à 7,6 millions d’euros, contre 4,9 millions au premier semestre 2012.
Au regard de pertes nettes réduites à 1,96 million d’euros alors qu’elles s’élevaient encore à 21,9 millions d’euros voici un an (38,7 millions sur l’ensemble de l’année), Archos table sur un retour à la croissance et à la profitabilité au 2e semestre.
Après avoir mis le paquet sur le volume, l’entreprise a renoué, en 2013, avec une offre plus haut de gamme, génératrice de valeur.
Ce revirement a « handicapé le chiffre d’affaires du premier semestre » (en recul annuel de 27,3%, à 53,9 millions d’euros), mais il était, selon la direction « nécessaire affin d’affirmer la stratégie de marque du groupe ».
Plusieurs tablettes sont arrivées au catalogue au cours des derniers mois, notamment dans les séries Titanium et Platinum, entre 169 et 299 euros TTC. Sept smartphones sont annoncés pour la rentrée.
A l’heure où la concurrence enfle et met une forte pression sur les marges, Archos explore des segments de marché dont il n’est pas coutumier.
Illustration dans l’univers de la télévision connectée, avec un boîtier proche de la Google TV et officialisé en janvier dernier lors du CES de Las Vegas.
Des annonces qui ont soulevé l’optimisme des marchés : ce vendredi vers 9h30 à la Bourse de Paris, le titre d’Archos s’affichait en hausse de 7,18%, à 4,18 euros.
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