Assises de la sécurité 2007 : les filtres de réputation d’IronPort seront intégrés aux routeurs Cisco

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Racheté par Cisco début 2007, IronPort conserve son autonomie. Mais l’équipementier réseau va intégrer ses filtres de réputation à ses routeurs.

Entré dans le giron de Cisco en début d’année pour 830 millions de dollars, IronPort reste une entité autonome de sa nouvelle maison mère. L’équipementier réseau et le fabricant de relais sécurisés de messagerie ont néanmoins « adossé » leurs stands respectifs sur la dernière édition des Assises de la sécurité, du 11 au 13 octobre à Monaco. Et la convergence de leurs activités ne s’arrête pas là, selon Sébastien Commérot, directeur marketing Europe du Sud d’Ironport. Elle implique aussi, d’après lui, une nouvelle collaboration « sur les comptes au niveau commercial », ainsi que l’intégration à venir « des filtres de réputation d’IronPort dans les routeurs de Cisco ».

Spécialité d’IronPort depuis sa création en 2000, les filtres de réputation sont issus de statistiques sur « 25% des e-mails transmis au niveau mondial », d’après Sébastien Commérot. Ces statistiques évaluent « le nombre de virus en circulation » et elles permettent d’attribuer « des scores de réputation sur des adresses IP » en fonction de 90 paramètres.

Les filtres permettraient à eux seuls d’identifier 90% des messages indésirables. Ils ont été intégrés à des boîtiers filtrant l’accès au Web en début d’année. Appliqués aux routeurs, ils permettraient, par exemple, « de refuser les connexions en provenance d’un endroit donné ».

Chiffrement avec IronPort PXE

Coté produit, IronPort a également présenté aux Assises une nouvelle technologie de chiffrement des e-mails transitant via ses boîtiers ou via les serveurs de messagerie installés dans l’entreprise. Dénommée IronPort PXE, elle est issue du rachat de PostX en novembre 2006 et a été intégrée nativement aux boîtiers Ironport en début de mois.

Enfin, concernant les grandes tendances constatées cette année sur le marché de la sécurité, Sébastien Commérot estime que le pirate est « de moins en moins un individu isolé s’adonnant au hacking pour la gloire ». Il agit en revanche de plus en plus « en bande organisée et avec un but lucratif » et « les éditeurs doivent s’adapter ».