Assistants vocaux : l’autre canal d’influence des GAFA
Amazon et Google s’appuient sur leurs assistants vocaux pour pousser leurs services respectifs de musique en streaming.
Google et Amazon s’imposeront-ils dans la musique en streaming grâce à leurs assistants vocaux ?
Les deux groupes viennent d’annoncer, à quelques heures d’intervalle, des initiatives en la matière.
Du côté de Google, on a lancé, dans une quinzaine de pays dont la France, une version gratuite de YouTube Music.
L’offre est accessible sur tous les dispositifs audio compatibles avec l’Assistant Google – essentiellement des enceintes, mais aussi les écouteurs Pixel Buds.
Par rapport à la formule payante (9,99 euros TTC par mois), elle présente, à l’image de Deezer et Spotify, des restrictions :
– Écoute entrecoupée de publicités d’une durée de 30 secondes
– Impossible de demander une chanson, un album ou un artiste précis (YouTube Music lit des contenus basés sur les requêtes)
– On ne peut pas répéter un titre et on ne peut en sauter qu’un maximum de 6 par heure
Amazon inaugure pour sa part une offre similaire, également financée par la publicité* et disponible pour le moment aux États-Unis, sur les appareils compatibles Alexa.
Le catalogue est le même que sur Prime Music, le service auquel les abonnés Prime peuvent accéder sans surcoût : 2 millions de titres.
Pour accéder à un répertoire plus dense (50 millions de titres), il faut passer à Amazon Music Unlimited. Le ticket d’entrée est à 3,99 € TTC par mois pour le forfait utilisable sur une enceinte Echo.
* En 2018, les revenus publicitaires d’Amazon ont atteint 10,1 milliards de dollars, soit environ 4 % du chiffre d’affaires du groupe.