Atos acquiert BlueKiwi : « C’est une brique technologique et il y en aura probablement d’autres »
Un porte-parole de la SSII Atos commente la prise de contrôle à 100% de BlueKiwi, spécialiste des solutions de réseau social pour entreprise.
Atos a donc confirmé le rachat de 100% de BlueKiwi, même si le communiqué attendra.
La SSII d’envergure mondiale (infogérance, intégration de systèmes, services transactionnels…) considère le rachat de l’éditeur en mode hébergé (SaaS) de réseau social pour entreprise (RSE) comme une « brique technologique ».
Et « il y en aura probablement d’autres », selon un porte-parole du groupe acquéreur contacté par ITespresso.fr mercredi en milieu de journée.
Atos n’exclut donc pas d’autres rachats de sociétés susceptibles d’apporter de la valeur ajoutée aux compétences du fournisseur de services IT.
En revanche, aucun commentaire n’est porté sur le montant de la transaction avancée : 20 millions d’euros selon FrenchWeb.
Mais, selon nos informations, on pourrait penser que ce montant serait finalement « très inférieur » par rapport à cette première estimation.
Avec cette opération de croissance externe, Atos reprend toute l’équipe de BlueKiwi (une trentaine de personnes a priori).
La SSII ne communique encore pas sur la manière dont la start-up 2.0 sera intégrée dans ce grand ensemble IT.
« C’est encore un peu tôt pour le dire », estime le porte-parole. Tout en considérant qu’il faudra néanmoins garder « un certain degré d’autonomie ».
A travers BlueKiwi, Atos perçoit un « potentiel technologique intéressant ».
« Nous travaillons beaucoup sur les réseaux sociaux d’entreprises, sur le collaboratif. Que ce soit pour nos besoins internes ou nos clients », poursuit le porte-parole.
Bluekiwi dispose d’un joli portefeuille de clients grands comptes susceptibles d’intéresser une grande SSII comme Atos : Allianz, BNP Paribas, Carrefour ou Total.
De là à dire que le savoir-faire de BlueKiwi servira de pilier pour tendre vers l’objectif « zéro e-mail » dans les workflows au sein d’Atos d’ici 2014.
C’est plutôt considéré comme un « raccourci » et on peut aisément le comprendre au regard de la taille du mastodonte Atos (74 000 collaborateurs dans 48 pays).
« Le savoir-faire de BlueKiwi fera partie de la palette des éléments pour atteindre cet objectif. Mais ce ne sera pas le déclencheur », ajoute notre interlocuteur.
Atos n’émet pas non plus de commentaires sur les liens qui unissaient BlueKiwi à Dassault Systèmes, présent dans le capital de la start-up dédiée aux solutions RSE.
Seul le « projet industriel » que BlueKiwi a présenté à Atos a été scruté, selon le porte-parole.
A lire également : premier article sur le sujet : Réseau social pour entreprise : Atos acquiert BlueKiwi (11/04/12)