L’annonce avait surpris : à la mi-novembre, Thierry Breton, ex P-DG de France Telecom et ancien ministre de l’Economie et des Finances, avait succédé à Philippe Germond au poste de Président du directoire de la SSII Atos Origin. Sa mission avait alors été clairement établie : « accélérer la mise en oeuvre du plan de transformation, le repositionnement sur les métiers clés du groupe et le renforcement de ses positions commerciales ».
Aujourd’hui, Thierry Breton s’exprime dans un entretien accordé au quotidien Les Echos, et détaille la stratégie qu’il compte mettre en place sur la période 2009-2011 pour reprendre rapidement en mains Atos Origin.
Premier objectif du nouveau Président du directoire : « améliorer la rentabilité opérationnelle [de la SSII] pour redevenir parmi les meilleures ». Car, même si Atos Origin est actuellement durablement établi sur le continent européen, il n’existe pour le moment « pas assez de mutualisation des ressources et [des] expertises internationales ».
Pas de démantèlement prévu
Thierry Breton se veut rassurant et écarte tout projet de démantèlement de l’entreprise. Une clarification nécessaire puisque durant de nombreux mois, les principaux actionnaires de la SSII, les fonds Pardus et Centaurus, avaient demandé à la direction une cession ou un démantèlement du groupe.
« J’ai accepté avec enthousiasme de rejoindre Atos Origin pour développer l’entreprise, certainement pas pour la couper en morceaux », précise Thierry Breton. Et d’ajouter qu’avec ses 5,7 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2007, Atos Origin a « déjà une taille très significative ».
Le nouveau Président du directoire annonce également avoir lancé début décembre le programme Total Operational Performance (TOP) pour mieux identifier les possibles améliorations opérationnelles à mettre en place pour faire évoluer Atos Origin « vers une entreprise globale ». 50 programmes dont déjà lancés et dédiés à « l‘amélioration des processus opératoires ».
…Et pas de parachute doré
Thierry Breton ne cache pas que l’année prochaine « s’annonce difficile », compte tenu de la conjoncture économique actuelle. Il précise ainsi que certains contrats, initialement programmés pour cette année, pourront voir leur signature « décalée en 2009 ». Mais la panique n’est pas de mise : « [… ] nous devons respecter le rythme de nos clients et favoriser notre relation avec eux sur le long terme », estime-t-il.
Par souci de clarté, le Président du directoire annonce aussi qu’en cas de « cessation » de ses fonctions, il ne bénéficiera pas de parachute doré. Soulignons tout de même que Thierry Breton révèle toucher un salaire annuel fixe de l’ordre de 1,2 million d’euros, auquel s’ajoute une part variable pouvant aller jusqu’à 100% du fixe si les objectifs sont atteints. S’additionne également à cette rémunération l’attribution de 233 000 stock-options.
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