AudioGalaxy : nouvelle cible de la RIAA
La lutte contre le phénomène peer-to-peer organisée par l’industrie de production musicale continue. Dernier accusé en date, AudioGalaxy, auquel on reproche de ne pas filtrer efficacement le contenu qu’il distribue.
Faisant partie de la petite famille des « clones » de Napster, Audiogalaxy est la dernière cible légale en date de la Recording industry association of america (RIAA, association des éditeurs de musique américains). Cette dernière n’économise pas ses efforts pour lutter contre le développement des logiciels d’échanges de fichiers en peer-to-peer. De fait, la RIAA vient de déposer une nouvelle plainte auprès du tribunal de New-York, reprochant à AudioGalaxy de ne pas être capable de filtrer l’accès à des oeuvres protégées par un copyright. L’association a répertorié 476 oeuvres protégées en accès libre et téléchargeable à l’aide du Satellite, le module d’échange de fichiers d’Audiogalaxy.
« S’ils avaient montré leur capacité à filtrer, nous n’en serions pas là », a notamment undiqué Matt Oppenheim, un des senior vice-president de la RIAA, cité ZDNet News. Et d’ajouter : « un étudiant en programmation de première année pourrait faire mieux que ce qu’ils ont fait ».
On se rappelle que Napster a justement buté sur un tel problème de filtrage. D’audiences en sursis, le porte-étendard de l’échange de fichiers sur Internet a été obligé de fermer ses tuyaux, les filtres mis en place n’étant jamais suffisamment efficaces aux yeux de la RIAA. Ce qui a permis l’essor de clones comme AudioGalaxy, Kazaa, Morpheux, Grokster ou encore Madster (anciennement Aimster), tous dans le collimateur de la RIAA.