Recruter des profils marketing, poursuivre le développement sur les plates-formes mobiles, explorer la dimension e-commerce et adapter son offre aux différents secteurs de métiers : tels sont les principaux objectifs d’Automattic après son cinquième tour de table.
L’éditeur américain, qui a pris sous son aile le CMS open source WordPress.com, a obtenu une enveloppe – sans précédent – de 160 millions de dollars. Déjà impliqué dans le financement de Facebook, LinkedIn et Square (paiement électronique), le fonds de capital-investissement alternatif Tiger Global Management a remis au pot, au même titre qu’Iconiq Capital et True Ventures – qui avait participé à la levée de fonds réalisée en janvier 2008*.
Marquée par l’entrée au capital du fonds new-yorkais Endurance et de Chris Sacca (le créateur du fonds Lowercase Capital, spécialisé dans l’accompagnement des start-up, s’est impliqué à titre personnel), l’opération valorise Automattic à 1,16 milliard de dollars. C’est à peu près la somme déboursée par Yahoo pour racheter Tumblr.
Selon Matt Mullenweg, l’intérêt des investisseurs est grand. Le CEO et fondateur d’Automattic assure à Re/code que le montant de l’enveloppe aurait pu atteindre 220 millions de dollars. Il reconnaît surtout l’opportunité de cet apport financier, à l’heure où WordPress.com « arrive à un point d’inflexion technologique » : d’une simple plate-forme de blogs, le projet est devenu, sous l’impulsion de la communauté, un système de gestion de contenus qui compte aujourd’hui plus de 50 millions d’utilisateurs et propulse des millions de sites Web (source W3 Technologies).
Ce qui positionne l’offre sur un nouveau terrain, en concurrence avec les sociétés qui proposent des outils de création de sites Internet pour particuliers… et petites entreprises. Sur ce dernier point, Automattic a commencé à adapter ses solutions en les verticalisant avec des « packs métiers » pour les écoles ou encore l’hôtellerie-restauration. Mais pour le moment, la valeur ajoutée réside surtout dans les thèmes : le back-end n’est pas encore adapté.
Avec ce tour de table, le développement pourrait s’accélérer et entraîner une évolution du modèle économique, qui repose pour l’heure essentiellement sur des abonnements premium – sans publicité. L’offre est aujourd’hui déclinée en cinq paliers, dont le dernier introduit voici un an : une version Business (299 euros par an) combinant, pour les petites entreprises, nom de domaine personnalisé, espace de stockage illimité, thèmes premium et assistance technique. Fin 2012, une mouture Entreprise (499 euros par an) voyait le jour, avec l’ensemble des greffons, des thèmes et des options de personnalisation accessibles.
* WordPress avait, à cette occasion, été soutenu par la New York Times, mais aussi la société de fonds privés Rizvi Traverse et le fonds commun de placement T. Rowe Price.
Crédit photo : Marco Rullkoetter – Shutterstock.com
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