Le Canada, l’Australie, la Suisse, le Mexique, la Nouvelle-Zélande et Israël ont signé la lettre envoyée au P-DG de Google dans l’intention d’en savoir plus les dangers potentiels que représentent les Google Glass pour la protection de la vie privée.
Ces différentes agences sont inquiètes du potentiel dévastateur que pourraient avoir ces lunettes sur la confidentialité de tout un chacun.
Les différents signataires de cette lettre souhaiteraient être rassurés en assistant à une démonstration du produit et en étant autorisés à le tester eux-mêmes.
» Nous serions très intéressés d’être informés des implications en termes de confidentialité de ce nouveau produit et des démarches que vous entreprenez, au fur et à mesure de son développement, pour assurer que les droits individuels en ce qui concerne la vie privée sont respectés dans le monde« , précise la lettre.
Parmi les agences montées au créneau, plusieurs s’inquiètent tout particulièrement de l’association de ces lunettes avec la politique de confidentialité mise en place par Google en 2012.
Celle-ci, jugée trop en défaveur des internautes, a fait couler beaucoup d’encre et déclenché beaucoup d’enquêtes, notamment de la CNIL en France.
Dans leur lettre, les 6 commissaires reconnaissent toutefois les efforts menés par Google pour faire des Google Glass un produit respectueux des lois et des droits liés à la protection des données personnelles.
« Nous sommes conscients que d’autres sociétés développent des produits similaires, mais vous êtes un leader dans ce domaine, les premiers à tester votre produit ‘dans la nature’ pour ainsi dire, et la première à affronter les questions éthiques que ce produit entraîne« , précisent les signataires de la lettre.
Les lunettes de Google créent déjà le débat aux États-Unis, où le fait qu’un utilisateur puisse prendre en photo ou filmer une autre personne sans que celle-ci soit au courant est pris très au sérieux.
Avant même leur sortie officielle prévue pour la fin d’année 2013 ou début 2014, les casinos et de nombreux bars ont décidé d’interdire cette « wearable technology » dans leurs locaux.
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