La publication, à la mi-février, de quelques indicateurs financiers dont le chiffre d’affaires, avait donné le ton : Avanquest Software fait toujours face à une situation de trésorerie difficile.
Au 31 décembre 2014, l’éditeur français de logiciels pour le grand public et les entreprises (bureautique, sécurité, éducatif…), filiale de la multinationale Avanquest S.A., évolue en fonds propres négatifs (- 1,1 million d’euros) et avec une dette nette de 13,7 millions d’euros.
Pour assurer une continuité d’exploitation, le groupe a amorcé des discussions avec ses créanciers et avec de potentiels investisseurs en capital. Il pourrait en résulter « un impact fortement dilutif ».
A l’issue de ces négociations, Avanquest pourrait procéder à de nouvelles cessions d’actifs et/ou faire appel au marché dans le cadre de ses besoins de financement, voire « recourir à toute procédure » lui permettant de réduire son endettement.
L’éditeur estime que la mise en place de ces moyens financiers et nécessaire à l’exécution de sa stratégie désormais orientée sur deux axes majeurs : le Web-to-Print (impression à distance de créations graphiques) et la gestion des objets connectés.
Les dépenses marketing engagées pour soutenir ce repositionnement – et pour acquérir des clients sur le Web – ont pesé sur les comptes au 1er trimestre de l’exercice fiscal décalé 2014-2015 (conclu au 31 décembre) : malgré un chiffre d’affaires en hausse de 11,6 % à 60,6 millions d’euros, le résultat net ressort à – 5,4 millions d’euros.
Selon les données non auditées arrêtées par le conseil d’administration au 30 mars 2015, la branche « création digitale personnalisée » a porté l’activité d’Avanquest, avec des ventes en hausse annuelle de 35 %, à 24,9 millions d’euros.
A l’inverse, la gestion des objets connectés ne dégage plus que 12,1 millions d’euros (- 6,8 % d’une année sur l’autre). Le retard pris dans le lancement de l’offre MyDevices n’y est pas étranger, au même titre que la cession d’Arvixe.
Avanquest possédait 50 % du capital de ce spécialiste des solutions d’hébergement. Le cession de la totalité de ces actifs a rapporté 7,1 millions d’euros en produit net. Mais elle a aussi généré des intérêts minoritaires à hauteur de 7,4 millions d’euros.
Plus récemment (en l’occurrence, ce 31 mars), Avanquest a cédé à la Société Financière de Participation Industrielle (SFPI) l’intégralité de sa participation au capital d’Éditions Multimédia Électroniques (EMME SA). La nouvelle filiale créée EMME SAS reprendra tous les actifs opérationnels de la société EMME auprès de SFPI.
Fort d’une trésorerie de 3,8 millions d’euros au 27 mars 2015, Avanquest annonce la couleur : les montants investis dans sa restructuration continueront d’impacter sensiblement ses résultats sur l’exercice 2014-2015 ; ce quand bien même le lancement imminent de nouveaux produits dans le domaine de la gestion des objets connectés ouvre des perspectives.
Crédit photo : Nonwarit – Shutterstock.com
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