Avast prend le contrôle d’AVG : un deal à 1,3 milliard de dollars

Avast délie sa bourse pour absorber son compatriote AVG.

L’éditeur de logiciels antivirus d’origine tchèque met près de 1,3 milliard de dollars sur la table, intégralement en numéraire.

À raison de 25 dollars par action AVG, cela représente une prime de 33 % par rapport au cours affiché ce mercredi 6 juillet à la clôture des échanges sur le NYSE.

Soumise à l’approbation des autorités de la concurrence, la transaction devrait être finalisée entre le 15 septembre et le 15 octobre 2016. Avast la financera pour partie grâce à sa trésorerie. Credit Suisse, Jefferies et UBS se sont par ailleurs engagés sur un prêt de 1,685 milliard de dollars.

En complément au document transmis à la SEC (Securities and Exchange Commission, gendarme des marchés boursiers aux États-Unis), AVG a fourni, en amont de la publication de ses résultats financiers, qui doit intervenir début août, une estimation de chiffre d’affaires pour le 2^e trimestre 2016 : 104 à 106 millions de dollars, en deçà du consensus établi à 108,9 millions de dollars par le panel Thomson Reuters.

Avec cette acquisition, Avast compte étendre sa présence géographique, consolider son offre et s’engager plus nettement sur des leviers de croissance comme l’Internet des objets, dont la sécurité fait débat*.

Le nouvel ensemble protègera plus de 400 millions de terminaux, dont 160 millions mobiles. Quant à la marque AVG, elle ne disparaîtra pas : elle fera l’objet d’une exploitation sur certains marchés, comme Lenovo a pu le faire dans la téléphonie avec Motorola.

Quelle conséquences sur l’emploi au sein des deux groupes ? Une porte-parole d’Avast explique à TechCrunch qu’en la matière, une réflexion n’a « pas encore été enclenchée »…

* Quelques articles à consulter pour aller plus loin sur ce sujet :

• Sécurité IT : des budgets dépassés par la vague IoT ? (25 avril 2016)
• L’Internet des objets : un poste budgétaire difficile à évaluer (19 janvier 2016)
• Tendances IT 2016 : la cybersécurité au rythme de l’IoT (9 décembre 2016)

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