Avertisseurs de radars : Coyote se plie aux exigences de l’Etat
Pour proposer ses services en toute légalité, Coyote mettra à jour ses applications mobiles. Celles-ci n’indiqueront plus l’emplacement des radars, mais introduiront un code couleurs pour classer les zones selon leur dangerosité.
Les radars fixes et mobiles ne seront bientôt plus qu’un souvenir pour les applications mobiles Coyote, dont la prochaine version n’en répertoriera plus l’emplacement. Un concept de zones dites « dangereuses » s’y substituera.
Le coup de sang de l’Etat a débouché sur un accord à l’amiable avec Coyote, grand acteur du marché des détecteurs de radars.
L’histoire ne nous dira sans doute jamais si cette entente indispensable fut un tant soit peu cordiale, mais le fabricant français se devait de satisfaire les exigences de la nouvelle législation.
Il joue la carte de la pédagogie et se justifie comme il peut en évoquant « une augmentation considérable des accidents de la route depuis le début de l’année. »
Après la mise à jour automatique de l’application, l’utilisateur bénéficiera « d’un label professionnel reconnu par le Ministère de l’Intérieur » qui l’avertira d’éventuels dangers en se basant sur un code à trois couleurs.
En vert, tout va pour le mieux, aucun danger répertorié dans les environs. Une teinte orange induit des perturbations dans les kilomètres à venir.
Lorsque l’affichage vire au rouge, le conducteur entre dans une zone de danger permanent ou temporaire. Il pourra s’agir d’un accident, de travaux ou… d’un radar fixe, voire mobile.
Et c’est là que règne le doute quant à l’éventuelle présence d’un détecteur de vitesse. Ce qui persuadera peut-être les plus téméraires de freiner leurs ardeurs.
Moyennant abonnement, l’application Coyote Europe coûte 1,59 euro sur l’Android Market et sur l’App Store pour iOS. Reste à savoir si certains utilisateurs n’essaieront pas de bloquer la mise à jour.