Axeleo lève 25 millions d’euros pour financer les start-up du numérique
Axeleo monte, en complément à son programme d’accompagnement des start-up technologiques BtoB, un fonds d’une dotation initiale de 25 millions d’euros.
Bpifrance renouvelle sa confiance envers Axeleo.
Par l’intermédiaire du fonds French Tech Accélération, qu’il gère dans le cadre du Programme des investissements d’avenir, l’organisme codétenu par l’État français et la Caisse des dépôts avait mis, en 2015, un ticket à 2,3 millions d’euros dans cet accélérateur de start-up technologiques fondé en 2013 à Lyon.
Sa deuxième contribution se porte sur un véhicule de financement voué à accompagner les projets qui touchent à la transformation numérique des entreprises.
Baptisé « Axeleo Capital I », ce FCPI s’impliquera de l’amorçage à la série A, avec des investissements de 100 000 à 2,5 millions d’euros.
Plusieurs groupes bancaires (BNP Paribas, Caisse d’épargne, Crédit Agricole) l’alimentent aux côtés de la Région Rhône-Alpes-Auvergne, de Vinci Énergies, de family offices et d’entrepreneurs du numérique.
Le closing est annoncé à 25 millions d’euros. Il est question d’atteindre, sous douze mois, l’objectif initial de 50 millions.
Ne seront ciblées que les start-up accélérées dans le giron d’Axeleo, comme l’explique Éric Burdier, cofondateur de la structure avec Christophe Dumoulin (Business & Decision), Laurent Fiard et Christian Donsel (tous deux de Visiativ). Le tout dans une logique de co-investissement avec les VC, précise-t-il aux Échos.
Vu comme un complément à l’accompagnement organisationnel procuré au travers du programme Axeleo Scale échelonné sur 18 mois, Axeleo Capital I compte déjà trois sociétés à son portefeuille : Happydemics (sondages sur mobile), Onfocus (optimisation des inventaires publicitaires pour les médias numériques) et Yogosha (plate-forme de bug bountys pour les responsables sécurité).
À voir en supplément, une interview d’Éric Burdier à l’époque où Axeleo n’avait que quelques mois. Le dirigeant revenait d’une part sur les synergies établies avec la plate-forme de financement participatif Anaxago et de l’autre, sur la valeur ajoutée de sa structure face aux associations professionnelles et aux pôles de compétitivité.